Dimanche de Saint Sacrement – A – 11 juin 2023

« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »

Jean 6,51

> Là où Paul, plus tard, dira que le pain rompu est COMMUNION au corps du Christ (1Co 10,16), Jésus lui-même lorsqu’il évoque ce pain dit clairement que ce pain, C’EST sa chair. Étrange, dès lors, que dans nos débats œcuméniques sur la question, nous ayons pu suivre Paul plutôt que Jésus et faire trop souvent encore de ce pain un pur symbole de ce qu’il est REELLEMENT, à en croire les paroles de Jésus lui-même.
Chez nos frères et sœurs catholiques, ce dimanche est l’occasion d’une grande fête, celle de ce signe des signes qu’est le pain de vie.
> C’est l’occasion, quelle que soit notre confession et la couleur de la célébration à laquelle nous nous rendrons ce week-end, de faire un véritable acte de foi : « Ce pain, Jésus, c’est ton corps. J’y crois parce que tu nous l’as dit. »L’enjeu est de taille, et Jésus lui-même le dit dans ce même verset : manger de ce pain qui est son corps, c’est obtenir la vie éternelle.

19e dimanche du temps ordinaire – B – 8 août 2021

« Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. »

 Jean 6, 49-50

> Dans le désert, le peuple hébreu avait reçu la manne, don de Dieu pour se nourrir, pour tenir la longue marche, pour garder espoir face à la menace de la mort. Aujourd’hui aussi, nous recevons le pain vivant qu’est Jésus pour nous nourrir, pour tenir notre longue marche, pour garder espoir face à la menace de la mort. Mais ce pain est pain d’éternité qui permet de ne pas mourir. C’est toute la différence.

> Au fond, dans ce verset, Jésus veut changer notre regard sur la mort. Par sa vie et par la croix, Jésus nous offre la vie éternelle comme une espérance qui vient se poser sur nos deuils. Pain vivant offert qui ouvre sur une espérance, le Christ se propose à nous. Quelle sera notre réponse ?

> Plus profondément encore, ce passage d’Evangile vient nous questionner sur notre façon d’être au monde et témoigner face à la mort : comment pouvons-nous, nourris par l’espérance du pain vivant qu’est Jésus, être des signes d’espérance dans le monde actuel ? Une vraie question à laquelle nous sommes invités à réfléchir cette semaine. 

19e dimanche – B

« Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. » – Jn 6, 47-48

> Jésus, dans l’évangile de Jean, utilise souvent l’expression « moi, je suis… ». La lumière du monde, le bon berger, la porte, le chemin, la vérité, la vie, le pain de vie… Autant d’images pour exprimer qui il est, lui, le Fils de Dieu, envoyé par le Père. Le pain est le symbole de la nourriture, sans laquelle nous ne pouvons pas vivre. Plus loin, Jésus explique que les Hébreux ont bien reçu la manne dans le désert, mais qu’ils sont finalement quand même morts. Alors que celui qui mange le pain de vie ne mourra pas, mais aura la vie éternelle. Quel programme ! Quel programme fou, peut-on penser au premier abord !

Oui, la foi c’est la folie de croire que la mort n’a pas le dernier mot !

Que nos petites morts (nos échecs, nos ratés, nos maladies, nos deuils, nos regrets, nos séparations, notre solitude…) peuvent être surmontées !

Qu’en plaçant notre confiance dans le Christ, nous sommes capables de nous relever en acceptant la main qu’il nous tend pour nous aider à nous remettre en route et de redire “oui” à la vie !

Qu’en mangeant le “pain de vie”, nous sommes assurés de ne pas être seuls sur le chemin !

Oui, la vie éternelle, c’est déjà maintenant ! Si on le veut bien…

Au coeur de l’été, nous vous proposons de discerner à quel moment ce pain de vie vous a rassasié et vous a redonné la force de continuer votre route. Si vous vous trouvez actuellement dans une période un peu sombre, demandez-vous où vous pourriez trouver ce pain de vie et s’il ne vous apporterait pas un tout petit peu de réconfort, juste le nécessaire pour passer une journée paisible.

Fête-Dieu – A

« Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l’éternité. Et le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. » Jn 6, 51

> Dans ce verset, comme dans le passage duquel il est issu, les mots « pain » et « vie » apparaissent très souvent et sont liés. Rien d’étonnant au premier abord. En effet, sans nourriture, sans pain, l’homme est voué à la mort. Mais ici il est question d’une vie qui dépasse la simple vie terrestre, d’une vie donnée par le Christ, d’une vie qui est intimement liée au Christ.

Pour nous, qu’est-ce que ça signifie d’être vivant? Sous quelle forme cette vie issue du Christ prend corps au cœur de notre existence? Qu’est-ce qui l’encourage ou au contraire l’empêche?