1er dimanche de l’Avent – B – 3 décembre 2023

« …et il commanda au portier de veiller. »

Marc 13, 34
Un papillon Portier

PORTIER ?

> Jésus entreprend de donner un exemple de la bonne attitude dans l’attente de sa venue. Il le fait de manière étrange en évoquant un maître qui part sans préciser de date de retour. L’homme fixe des tâches à chacun de ses serviteurs, mais c’est au portier seul qu’il demande de veiller (v. 34). Or, Jésus a commencé son propos par un « Prenez garde, veillez et priez » (v. 33) lancé à la cantonade, visant tout un chacun.

Se serait-il ravisé ? Aurait-il décidé de ne faire veiller qu’un heureux élu – le portier – ? Certes pas ! Jésus redit une nouvelle fois un ordre adressé à tous : «Veillez donc » (v.35).

Alors tous portiers ? Je le crois. Le portier, n’est-il pas celui qui connait bien la maison et qui est en mesure de donner des renseignements à toute personne qui se présente à la porte ? N’est-il pas celui qui, au besoin, donne l’alerte en cas de visite indésirable (voir 1 Pierre 5, 8) ? Soyons prêts à renseigner les personnes qui se présentent à la porte. Cette activité nous tiendra en éveil en attendant le retour de notre Sauveur.

1er dimanche de l’Avent – B – 29 novembre 2020

« Il commande au portier de veiller. »

(Marc 13, 34)

> Portier, un métier qui n’est pas de tout repos : il s’agit de travailler pendant que les autres dorment. La sécurité des endormis dépend du niveau de veille du portier. Aux heures où les paupières ont une tendance naturelle à tomber, les yeux doivent être écarquillés pour entrevoir la présence de possibles voleurs ou ennemis. La nuit tous les chats sont gris dit le proverbe. Comment distinguer entre un pauvre hère et un voleur ? Portier, vraiment ce n’est pas une sinécure. Des qualités précises sont requises : vigilance, sens du devoir et des responsabilités, discernement. Heureusement, c’est de l’histoire ancienne. De nos jours, avec l’éclairage public, les serrures automatiques, les caméras de surveillance, les natel intelligents… point n’est besoin de portier !

Pourquoi donc Jésus choisit-il de raconter cette histoire si elle n’a pas de sens pour les lecteurs du XXIème siècle ?A bien y regarder ce récit a une portée plus intemporelle qu’il n’y paraît. Nous vivons dans un monde d’endormis vis-à-vis du Christ. Veiller sur eux, n’est-ce pas les avertir de la présence d’ennemis et, en particulier, d’un capable de se changer en ange de lumière ? La distinction est encore moins évidente que de nuit. Jésus insiste sur le fait que personne ne sait ni le jour, ni l’heure. Voilà la raison de cette veille constante.

A bien y regarder ce récit a une portée plus universelle qu’il n’y paraît. Ce n’est pas le rôle d’un seul homme. Pour veiller aux portes du temple, David avait assigné cette tâche à 4000 lévites. Jésus va plus loin puisqu’Il adresse l’ordre de veiller à tous ! La responsabilité est désormais notre mission commune. Alors, Veillons les uns sur les autres. (Hébreux 10,24)

1er dimanche de l’Avent – année A

« Si le maître de la maison savait à quelle heure de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne permettrait pas qu’on fracture la maison »

Mt 24.43

> On ne peut pas dire qu’on passe notre temps à se tenir aux aguets pour le retour du Christ! Du temps de Noé déjà, on mangeait et on buvait sans trop s’inquiéter de l’imminence du déluge… Aujourd’hui, oui, une Greta Thunberg arrive à faire prendre conscience à beaucoup d’une urgence, mais s’agit-il bien de la même incitation à « veiller »?

Nous ne sommes pas des animaux condamnés à chasser pour survivre, c’est pourquoi Dieu nous choisit comme vis-à-vis pour participer à la Vie et veiller avec Lui en nous nourrissant de chaque signe de sa Présence et en combattant ce qui viendrait menacer l’intégrité de notre maison: les distractions qui me font manquer la cible, la tentation de l’indifférence, l’ego qui me met des œillères…

Dans les hôpitaux où je travaille, les veilles de nuit sollicitent les soignants; c’est la nuit que le personnel est plus réduit et que les infirmières ont plus de responsabilités. Parfois, il y a des malades qui vont moins bien, des situations d’urgence, la mort aussi… Les infirmières ne se reposent pas, c’est le temps de toutes les menaces, il faut redoubler d’attention. Voilà un bel exemple d’attitude que nous pouvons avoir dans l’attente du retour du Christ: être attentifs à chacun autour de nous.

« Pour ce temps de l’Avent qui s’ouvre devant nous, Seigneur
veillons à chaque instant à laisser ta venue nous remettre au monde »
Amen

32e dimanche – A

 » Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva.
Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.  » Mt 25, 10

> 10 femmes attendent le maître des lieux. La moitié avait prévu suffisamment d’huile pour veiller la nuit entière. L’autre moitié, juste ce que pouvait contenir leur lampe.

Celles qui avaient prévues suffisamment furent inviter aux noces, les autres trouvèrent la porte close.

Jésus dans cette parabole nous montre l’importance d’être en attente et surtout de prévoir ce qu’il faut pour être prêt pour l’arrivée du Seigneur.

Comment nous préparer ? Comment savoir si nous sommes prêts ? Soyons vigilants, avec une espérance ferme ! 
Misons sur la régularité de notre prière et elle construira pour le Seigneur une demeure bâtit sur le roc !

19e dimanche – C

« S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,heureux sont-ils ! » (Lc 12, 38)

> Dans l’évangile de ce dimanche, le Seigneur nous demande de veiller constamment, de ne pas fermer la porte le soir venu et d’aller se coucher. Il nous demande de veiller.
Certes. Physiquement, il nous est difficile de ne tenir rien qu’une nuit à veiller, rappelons-nous les disciples au jardin des Oliviers !

Comment aujourd’hui pouvons-nous attendre le Seigneur ?

La réponse est si simple mais en même temps si difficile à mettre en place dans nos journées chargées. La prière évidement ! Tournons nos coeurs vers le Seigneur chaque jour et nos âmes se tourneront et veilleront pour le retour de notre Dieu !

Gardons quotidiennement dans notre esprit le cantique de Syméon !

Avent 2015 – Jour 2

Comme il marchait le long de la mer de Galilée, Jésus vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André (…). Il leur dit ; « Venez à ma suite ». (Mt 4,18a.19)

> Sommes-nous prêts comme Pierre et Simon à entendre l’appel du Seigneur ? Sommes-nous d’accord de nous laisser déranger dans notre quotidien ?

Le temps de l’Avent, c’est un temps particulier que l’on met de côté pour nous préparer à la rencontre avec le Seigneur. Le Seigneur n’est pas contenté de venir une fois pour toutes il y a deux mille ans, il ne cesse de venir à notre rencontre. Comme Il est venu appeler Pierre et André un matin de pêche, il nous rejoint dans notre quotidien, dans notre vie la plus ordinaire, là où nous vivons et pas seulement dans les moments de ferveur religieuse. A nous donc de le guetter, d’être en éveil pour le repérer ; mais cette venue, comme toute venue, change notre vie. Et si cette année j’étais prêt, comme Pierre et André à quitter ma routine pour me mettre résolument à la suite du Christ, cela voudrait dire quoi concrètement ?

Avent 2014 – Jour 1

« Ce que je vous dis là, je le dis à tous : veillez ! » (Mc 13,37)

> Veiller c’est attendre quelqu’un qu’on aime.
Veiller ce n’est ni surveiller ni épier ni prolonger indûment sa journée.
Veiller c’est répéter souvent : « Viens, Seigneur Jésus ».
Veiller c’est aussi s’endormir en sachant que le cœur ne dort jamais : « Je dors, mais mon cœur veille… » Ct 5,2

Puissions-nous au cours de notre journée ne pas sur-veiller mais veiller-sur les autres.
Puissions-nous décider de veiller cinq minutes en silence, pour le Seigneur lui-même.

Avent 2013 – Jour 1

« Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra » (Matthieu 24,42)

> Et si nous nous souhaitions aujourd’hui « bonne année » ? Car tout est neuf en ce premier décembre, premier dimanche de l’Avent, premier jour de la série des méditations pour le premier anniversaire de «L’Évangile à l’Ecran»!

Une année liturgique nouvelle s’ouvre : veillons, prions, espérons ! Dans la confiance et l’abandon.