19e dimanche – C

« S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,heureux sont-ils ! » (Lc 12, 38)

> Dans l’évangile de ce dimanche, le Seigneur nous demande de veiller constamment, de ne pas fermer la porte le soir venu et d’aller se coucher. Il nous demande de veiller.
Certes. Physiquement, il nous est difficile de ne tenir rien qu’une nuit à veiller, rappelons-nous les disciples au jardin des Oliviers !

Comment aujourd’hui pouvons-nous attendre le Seigneur ?

La réponse est si simple mais en même temps si difficile à mettre en place dans nos journées chargées. La prière évidement ! Tournons nos coeurs vers le Seigneur chaque jour et nos âmes se tourneront et veilleront pour le retour de notre Dieu !

Gardons quotidiennement dans notre esprit le cantique de Syméon !

Sainte-Famille – B

« Car mes yeux ont vu le salut… » (Lc 2,30)

> Noël est le temps de l’année où les yeux brillent parfois davantage. Nous avons la chance de voir mille merveilles autour de nous, non seulement en termes de lieux décorés, de présents qui touchent, mais aussi simplement d’amitié partagée, d’amour fraternel, de gestes magnifiques et gratuits.

Le vieux Syméon s’émerveille, dans ce verset. Ses yeux ont vu Jésus, ils ont donc vu – il le sait – le salut.

Qu’ont vu nos yeux, ces jours, qui pourrait être qualifié de salvateur ? Pensons-y, et gardons un regard qui s’émerveille de ce qui nous entoure !

Présentation du Seigneur

« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. » Luc, 2, 29

> Comment ne pas s’arrêter longuement sur cette phrase pour la contempler simplement ? Syméon semble si serein au soir de sa vie. Et ce coeur à coeur avec Dieu, cette profonde confiance en Lui donnent à réfléchir.

A notre tour de nous demander, particulièrement cette semaine, comment tendre vers cette paix de l’âme? Et si la vie nous était reprise demain…? Que faisons-nous pour conquérir cette paix du coeur de celui qui a vécu aussi pleinement qu’il aura pu, cherchant Dieu avec la simplicité de l’enfant, sans crainte du magnifique face à face qui nous attend ?