2e dimanche de Carême – C – 13 mars 2022

« Pendant qu’il priait, son visage changea
et son vêtement devint d’une blancheur éclatante. » 

Luc 9, 29

Phénomène

> Jésus a pris avec lui trois témoins Pierre, Jacques et Jean. Et voilà qu’ils sont confrontés à un phénomène étrange. Devant leurs yeux ébahis, ils assistent à une double transformation physique : celle du visage de Jésus et celle de son vêtement. Cela pourrait faire peur. Pourtant, cet événement est majeur dans la vie de ces trois disciples : ils contemplent Jésus dans la gloire. Mais, en comprennent-ils toute la portée ? Assurément, non, puisque le fougueux Pierre propose de construire trois tentes l’une pour Jésus, les autres pour Moïse et Elie ! Il désire fixer l’évènement. Or, Jésus va constamment de l’avant. Jésus a accordé aux disciples le privilège de voir que le chemin de souffrance par lequel il allait passer (Et qu’il leur avait annoncé) n’était pas une impasse. Il s’achève dans la Gloire. 

> Il nous faut beaucoup de temps pour saisir pleinement l’œuvre de Notre Seigneur. Une vie toute entière ! Au cours de cette vie, nous sommes au bénéfice des bénédictions que Christ nous a acquises par sa mort et sa résurrection. Un jour, nous le verrons face à face, alors, tout s’éclairera et nous saurons combien nous avons été aimés.

> Pour l’heure, poursuivons le chemin, Jésus nous y accompagne.

4e dimanche du temps ordinaire – 31 janvier 2021 – B

« Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! »

Marc 1,27

> Je suis assis dans la synagogue de Capharnaüm le jour du sabbat. Je regarde Jésus entrer avec les quatre pêcheurs du coin qui venaient de tout quitter pour le suivre. Jésus lit les Écritures juives. Il enseigne avec autorité et il nous impressionne tous profondément. 

Soudain, on entend le cri aigu d’un homme, Jésus fait taire sa souffrance et expulse calmement un esprit impur. Il le rend à nouveau auteur de son existence ! L’homme se trouve relancé dans son récit de vie… C’est lui qui va à nouveau tenir la plume de son histoire.

Seigneur, abrite-moi de ton autorité pour affronter les situations déshumanisantes,
Pour faire jaillir du neuf là où je ne voyais que des impasses et de la souffrance qui criait…
Pour écrire la suite d’une histoire qui apparaissait inachevée !

5e dimanche de Carême – A

Jésus lui dit [à Marthe] : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jn 11, 25-26)

> En ces temps de carême, cette question nous est posée aussi à chacun de nous : crois-tu cela ? La résurrection, c’est littéralement in-croyable, pourtant Jésus nous invite au saut de la foi, de la confiance en lui et en Sa vie qui dépasse toute mort.

Alors, nous aussi, soyons porteur ou porteuse d’espérance ! Au milieu des ténèbres de la souffrance, du déchirement ou du deuil qui entourent nos proches, soyons lumière réconfortante d’espérance pour ceux-ci ! Cette semaine, il nous est proposé donc de faire un geste concret pour signifier cette espérance à quelqu’un autour de nous qui, comme la famille de Lazare, souffre. Un geste d’espérance, comme une lueur au cœur des ténèbres.