16e dimanche du Temps ordinaire C – 17 juillet 2022

« Marie a choisi la meilleure part »

Luc 10, 42

> Avec cette histoire bien connue, une question m’est posée : que choisir pour ma vie ? Le service ou la contemplation ? Les deux sont nécessaires, mais la meilleure part, nous dit le texte, est bien celle de l’écoute de la Parole. Quelle place celle-ci prend-elle dans ma vie ? 

> Il y a un temps pour le service, et un temps pour la contemplation. Un temps pour l’agitation pratique, et un temps pour l’écoute de la Parole. Et dans ma vie, comment se joue cet équilibre entre ces différents temps ? 

> En cette semaine estivale, le temps nous est donné… pour prendre le temps. Prendre le temps simplement de cueillir le jour et de faire des choses que nous n’avons peut-être pas le temps de faire d’ordinaire : un geste envers des proches, une prière, une proposition, un service, un temps de silence, méditer un texte biblique, etc. Un temps donné avec Christ… à déguster, comme la meilleure part.

29e dimanche du temps ordinaire – B – 17 octobre 2021

« Quiconque veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. »

Marc 10,43

> Ah comme je les vois bien ces deux disciples frangins se disputer pour avoir la place de favoris et maîtriser leur destin jusque dans le monde à venir… Ils se voient déjà en haut de l’affiche !

> Et Jésus alors de renverser la pyramide des mérites en plaçant une fois de plus l’humilité et le service à l’autre comme valeur suprême. Comme il le fera à la toute fin, en nouant un linge autour de ses reins pour laver les pieds de ses disciples…

> Pour chacun de mes rêves de grandeur, que l’Esprit pointe du doigt pour moi le pas de côté qu’il me faut faire pour ne pas perdre le fil de ma prière: que Ta volonté soit faite !

25e dimanche du temps ordinaire – B – 19 septembre 2021

S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »

Marc 9, 35

> Qu’il est difficile de cheminer avec notre humanité sur cette terre ! C’est ce qu’expérimentent les disciples en chemin, en se querellant pour savoir qui est le plus grand. Jalousie, comparaison, compétition, orgueil, conflits, viennent souvent pourrir les relations humaines. L’humanité est un chemin bien souvent tortueux, comme l’expérimentent les disciples.

> La réponse de Jésus, assis dans la maison, invite au décentrement avec la notion de service. Etre le serviteur de tous, c’est ouvrir les yeux sur la fragilité et la vulnérabilité non seulement de mon prochain, mais aussi sur cette fragilité et vulnérabilité qui sont les miennes. Car être serviteur de tous, c’est aussi chercher à appliquer la règle d’or, présente dans toutes les religions, et notamment dans l’Evangile selon Matthieu : Faites pour les autres tout ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous. (Mt 7,12) Etre serviteur de tous, c’est donc regarder vers le bas, porter une attention particulière aux petits, et à ce qui est petit en soi, car c’est à ce niveau que se vit le Royaume.

> Que ferons-nous cette semaine pour être « serviteur de tous » sur notre chemin d’humanité ? Accueillir l’autre dans ses fragilités, s’accueillir soi-même dans ses vulnérabilités, et accueillir le Christ. 

19e dimanche du temps ordinaire – C

« À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ;

à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. » (Luc 12,48)

>Dans notre vie nous recevons de nombreux dons. Toute notre vie est un don de Dieu. Ce verset permet de nous le rappeler de manière vive. Et ces dons, Dieu veut qu’ils portent du fruit.

Si je suis plus doué que mon voisin dans un domaine, ce n’est pas pour l’écraser de mon génie mais bien parce que je suis appelé à en faire davantage profiter autour de moi. Les dons reçus entraînent une responsabilité.

Il en va de même avec la foi. Connaître Dieu ne peut jamais être le motif d’un sentiment de supériorité mais bien plutôt un appel à témoigner sans relâche de son amour pour les hommes.

Cette semaine nous t’invitons à réfléchir à ces dons particuliers que nous avons reçus dans notre vie et même à cette vie que nous avons reçue. Comment est-ce que nous en faisons profiter le monde entier ? Comment est-ce que, à travers eux, nous nous mettons au service des autres et de Dieu ?

2e dimanche du temps ordinaire – C

Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord.Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. » (Jn 2,7-8)

> Le miracle de Cana montre encore une fois que Jésus, le Christ, notre Seigneur, n’a pas d’autres mains que les nôtres pour agir sur terre et apporter le vin de la Bonne Nouvelle autour de nous.

Dans ce passage, Jésus donne ses instructions aux serviteurs, mais lui que fait-il ? Rien. Il ne fait rien. Il laisse la place aux serviteurs.

Et nous ? Que faisons-nous dans notre vie pour nous mettre à son service ? Jésus nous appelle chacune, chacun à la servir. Avec ses paroles, avec la Parole qu’est la Bible, nous pouvons nous laisser toucher par les instructions du Christ à notre égard. Chacune, chacun peut le servir avec ses charismes, ses dons, pour agir concrètement sur cette terre pour que le monde puisse voir ses miracles, ceux de la Bonne Nouvelle en son nom.

Remplir. Jusqu’au bord. Puis puiser. Porter. Faire goûter. Des actes à la portée de chacune, chacun.

En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, que Dieu nous bénisse dans ces actions qui visent au rayonnement de l’Evangile, ce vin de la fête pour tous ! Qu’il nous guide, pour que se réalise la prière de Jésus « que tous soient un, afin que le monde croie ! » (Jean 17, 21), Un autre miracle, celui de l’unité, appelé par le Pape François : https://www.youtube.com/watch?v=lcZEcIdK2ew.

29e dimanche du temps ordinaire – B

« Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. » (Marc 10.42-45)

 

> Pour méditer ce verset, je pense à la vocation de Michel Simonet, balayeur dans les rues de Fribourg. Il dit l’homme debout et au service de la voirie… et des habitants de sa ville pour qu’elle soit propre ! Comme il est loin des deux disciples qui voulaient être sûrs de…. siéger à côté du Christ en gloire!

Cette semaine, comment vais-je revisiter dans mon activité professionnelle ou avec mes proches ma vocation d’être au service. Et non pas au pouvoir?

25e dimanche du temps ordinaire – B

« Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » » (Marc 9, 33b-35)

> Qui est le plus grand ? qui est le plus fort ? qui est le plus beau ? Dans notre société, la compétition fait rage. Il faut toujours surpasser les autres, qu’importe si cela les écrase. C’est à celui qui construit la plus haute tour. C’est à celui qui a la plus grosse… armée ou bombe nucléaire. Les humains sont traversés par cette tentation de la compétition qui ravage en particulier notre société actuelle. Il faut être un meilleur parent que mon voisin, un meilleur professionnel que mon collègue. D’ailleurs qu’est-ce qu’un collègue si ce n’est celui qui fait le même travail que moi, mais… moins bien !

Le message de l’Evangile va à contre-courant de ces valeurs contemporaines. Il renverse les catégories connues. Il replace l’humain au centre. L’important n’est plus de gagner, d’écraser les autres, mais de se mettre au service. Se mettre au service, c’est avant tout se placer dans un état de disponibilité à être présent pour les autres. Mon vis-à-vis n’est plus écrasé, il est valorisé. Car il a de la valeur, l’Evangile le dit bien. Enfant d’un même Père, il en devient mon frère, ma sœur.

Alors cette semaine, observe et sois disponible. Observe cette tentation de la compétition qui fait rage dans le monde. Et en réponse, essaie de te montrer disponible à être présent pour les autres, pour tes frères et sœurs en Christ. En bref, essaie de vivre l’Evangile.

26e dimanche – A

« Je ne veux pas », répondit-il ; ensuite pris de remords, il y alla. (Mt 21, 29)

> Jeunes, nous avions souvent tendances à répondre « non, je ne veux pas » à nos parents dès qu’ils nous demandaient quelque chose. « Essuie la vaisselle, va chercher ceci, donne moi ça, etc !… »

Aujourd’hui encore, nous rechignons régulièrement lorsque quelqu’un nous demande un service. Mais le remords qui nous envahit nous dit que ce n’est bien peu de choses et que ce petit service aidera notre prochain.

Dans l’évangile, celui qui rechigne est celui qui agira selon la volonté du Père au final alors que celui qui dit oui rapidement pour se débarrasser de la question est celui qui oublie ou qui, volontairement, ne rendra pas le service demandé. O combien celui-là donnera de la peine au Père !

Apprenons cette semaine à être sincères dans nos choix. Que notre oui soit oui et notre non soit non. (Ré-)Apprenons également à rendre service ! Car il y a plus de joie à donner qu’à recevoir. En cet automne, demandons-nous où – cette année – je peux me rendre utile.

29e dimanche – B

« Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. » (Mc 10, 44-45a)

> Le programme proposé par Jésus aux disciples est simple : pour devenir grand, reconnu et respecté de lui, il faut se faire serviteur. Il faut agir envers les autres comme Jésus a agi envers eux, en étant humble, discret et aimant.

« Sans amour, je ne suis rien » (cf. 1Co 13, 2e), dit l’apôtre Paul. Et sans amour, pas de service, pas d’altruisme, pas de bienveillance, pas de sens. Rien. Néant. Absurdité.

En ce dimanche d’élections en Suisse, prions pour que les élus gouvernent avec la seule autorité qui soit : le service envers chaque citoyen, non pas avec l’abus de pouvoir trop souvent inhérent à leur fonction…

Et nous aussi, pensons au service à rendre, même le plus petit et insignifiant qui soit à nos yeux, qui nous rendra grand aux yeux de Jésus, mais aussi aux yeux des autres qui rendront grâce à Dieu le Père qui est dans les cieux (cf. Mt 5, 16.)…

Jeudi Saint

Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m’appelez ‘Maître’ et ‘Seigneur’, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. » (Jn 13,12-15)

> Jésus se fait serviteur. Lui, le maître, il accomplit un geste qui peut nous paraître humiliant ou déshonorant : laver les pieds des autres. Les disciples n’y ont rien compris. Ce qui est humble n’est pas forcément humiliant.

Je crois que Jésus nous appelle nous aussi à nous mettre au service de notre prochain, humblement, même si ce n’est pas toujours facile. Il nous a fait ce cadeau d’un geste tout simple, à nous d’inventer d’autres gestes de services dans le monde d’aujourd’hui. Se mettre au service des autres, c’est à notre portée, aussi. A nous de jouer, en ces jours de Pâques !