4e dimanche de carême – C

« Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. » (Luc 15, 31)

> Le texte de ce dimanche nous permet de renouer avec la parabole du Fils Prodigue. On comprend, presque instinctivement, que le fils, lors du retour vers son père, est revenu à la Vie après divers choix mortifères qui l’ont incontestablement conduit vers moins de vie ; en effet il est habillé, chaussé, et on lui glisse une bague au doigt. Le fils aîné lui, est resté auprès de son père toutes ces années, mais il n’a pas encore eu accès à cette Vie que Dieu veut pour chacun de ses enfants. Il fait ce qu’il pense que son père attend de lui, sans en trouver le sens, si ce n’est celui de l’obéissance. C’est oublier que notre Père nous a créés libre.
Jésus a dit : je ne suis pas venu abolir la loi, je suis venu l’accomplir…
Le fils aîné, c’est un peu chacun de nous, nous faisons de notre mieux, en oubliant que nous avons déjà tout. Tout nous a été donné : ce qui est lui est à nous !
> Cette semaine, continuons d’être au service de notre Père, pour sa Gloire et non pas pure obéissance…

Sainte Famille – C

Jésus leur dit:  » Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ?  » (Lc 2, 49)

> L’année de ses 12 ans, Jésus accompagne pour la première fois ses parents au Temple à Jérusalem. A la fin de leur pèlerinage, les parents s’en retournent chez eux, pensant que Jésus fait route également avec des connaissances. Mais il n’en est rien et après trois jours d’angoisse, les parents le retrouvent dans le Temple et c’est là que Jésus leur pose la question ci-dessus.

Pour l’enfant Jésus, il y a une évidence à se trouver dans le Temple. A ce moment présent, c’est là qu’il se sent d’être, c’est là que son cœur lui dit d’être. Cela me fait penser à la phrase de Jésus : « Laissez les enfants venir à moi; ne les empêchez pas, car le Royaume de Dieu est à ceux qui sont comme eux » (Lc 18, 16). Les enfants ont cette spontanéité de faire ce qu’il leur semble évident et adéquat, sans se soucier du regard des autres.

> En cette fin d’année, à quelques jours d’une nouvelle, je te propose de relire l’année qui vient de s’écouler. A quels moments, en quels lieux nous sommes-nous sentis à notre place. Quand était-ce une évidence que nous devions être là ? Est-ce que ces moments étaient remplis de Vie, habités par Dieu ?

Que ces moments et ces lieux soient porteurs de fruits pour notre année 2016 !