28e dimanche du temps ordinaire – A – 15 octobre 2023

«… les invités ne voulaient pas venir »

Mat 22,3

> Dans cette parabole, par deux fois, les invités refusent l’invitation du roi, d’abord ne voulant pas venir, puis ignorant les autres serviteurs envoyés. Pris par leurs activités, leur trop plein, centrés sur eux-mêmes, ils ne voient pas le cadeau que leur a préparé le roi. Celui-ci finit donc par inviter tous ceux que les serviteurs trouveront.

Dans notre monde actuel, bien souvent nous ne prenons pas le temps de dire oui à l’invitation de Dieu, pris par nos affaires, centrés sur nous-mêmes. Pire, beaucoup s’éloignent de tout questionnement spirituel, ne se souciant guère de la question de Dieu. Pourtant, Dieu veut offrir sa bonne nouvelle à tous et toutes, « les mauvais comme les bons » dit le texte. Oui la bonne nouvelle est pour tout être humain. Même à ceux dont nous pouvons penser qu’ils ne sont pas concernés. 

Qui suis-je dans cette parabole ? Dans ma vie, peut-être que parfois je suis l’invité qui refuse l’invitation de Dieu, qui n’ai pas le temps pour Lui, qui ne se soucie guère de son invitation répétée. Peut-être que parfois je suis celui qui accepte son invitation, conscient que mes mains sont vides et que j’ai besoin de Lui. Peut-être que parfois je suis un serviteur, qui cherche à annoncer la bonne nouvelle et à inviter d’autres frères et sœurs.

Cette semaine, méditons cette invitation de Dieu pour nous. Quelle sera ma réponse ? 

12e dimanche du Temps ordinaire C – 19 juin 2022

« Au dire des foules, qui suis-je ? » – « Pour vous, qui suis-je ? »

Lc 9, 18-24

> « Seigneur Jésus, si je comprends bien, tu ne les poses pas ces questions par curiosité, mais en désirant fortifier la foi de tes disciples qui sont avec toi en route vers Jérusalem, lieu où tu donneras ta vie. Je pressens que tu n’as pas laissé au hasard le moment où tu allais t’adresser aux Douze : C’est du cœur de ton intimité avec le Père que jaillit ton questionnement révélateur. Heure solennelle.

> Si le regard des foules s’arrête sur des aspects extérieurs, quel contraste alors avec la réponse de Pierre ! Au nom des Douze, il proclame sa foi en ton origine divine : « Tu es le Christ, le Messie de Dieu.»

> Aujourd’hui, quelle est ma réponse en t’entendant m’adresser la même question ? Tu n’attends pas de moi une réponse intellectuelle, “juste“, comme venant d’un premier de classe, mais une réponse existentielle qui engage toute ma vie : Marcher à ta suite, renoncer à moi-même, prendre ma croix chaque jour et te suivre. Oui, pour moi, tu es Celui qui a donné sa vie pour moi et de qui je reçois chaque jour à nouveau la mienne, apparemment “perdue“ – à cause de toi. »

28e dimanche du temps ordinaire – A – 11 octobre 2020

« Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités: ‘Voilà: j’ai préparé mon banquet.’ »

Mt 22, 3-4

> L’Evangile du jour vient nous confronter de manière forte au sujet de notre réponse à l’appel de Dieu. Comment est-ce que je réponds à son invitation à faire la fête avec lui ?

Dans ce texte, les premiers invités déclinent l’invitation. Ils ne veulent pas venir, trop occupés par leurs activités du monde. Un peu comme aujourd’hui où tant d’hommes et de femmes s’éloignent de tout questionnement spirituel, où ils ne se soucient pas ou plus de la question de Dieu, trop occupés à vivre dans un activisme et consumérisme ambiant.

Dieu, pourtant, est patient. Comme le maître continue à envoyer des serviteurs pour inviter d’autres personnes, Dieu continue à espérer en l’humanité. « Il envoya encore… » : par cette répétition, l’évangéliste souligne que c’est un processus qui s’étale sur un certain temps, mais que Dieu ne change pas, il reste patient. Comme pour nous aussi, à qui tout au long de notre vie cette question nous est posée par Dieu : « viendras-tu célébrer la noce avec moi ? ».

Cette semaine, méditons donc cet appel de Dieu dans nos vies. Comment est-ce que j’y réponds, comment est-ce que j’y fais honneur ? Comment est-ce que j’arrive – ou pas – à lâcher mes activités du monde si prenantes pour aller faire la fête avec lui ? Dieu est patient, et sa porte nous est toujours ouverte. L’ouvrirons-nous pour partager ce banquet avec lui et ses convives ?

Avent 2015 – jour 16

« Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela… (Mt 21,23-24)

> Quand Jésus sent venir le piège derrière une question qu’on lui pose, il ne se dérobe pas, mais il temporise en posant une condition: « Si vous me répondez, je vous dirai… ».

Approchons-nous de Jésus et posons lui une question franche. Une question vitale dont nous ne connaissons pas la réponse (évidemment!). Une question qui soit vide de tout calcul de ce qu’Il pourrait penser de nous. Une question qui soit libre de toute pression des foules anonymes qui peuplent nos esprits. Et écoutons durant le reste de cette journée!

Avent 2015 – Jour 10

“À cette parole, elle fut toute bouleversée…“ (Lc 1, 29)

> Chaque jour, nous nous entraînons à guetter les signes du Seigneur… Mais il faut bien l’admettre : quand il vient, le reconnaissons-nous ?

Veillons à purifier notre désir, sans nous soucier de la manière dont il devrait venir nous aimer.

Gardons un cœur simple et disponible aux merveilles que Dieu-Trinité veut réaliser dans nos vies. Alors, nous serons doublement bouleversés : par sa Parole et par notre audace de le suivre par un “oui“ sans réserve ! 

33e dimanche – B

« Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel» (Marc 13, 21-22)

> La fin du monde et la venue du Christ en gloire : qui aujourd’hui l’attend vraiment ? Pourtant il s’agit d’un des éléments essentiels de la foi chrétienne : Dieu s’est fait homme en Jésus Christ, en signe d’amour, il est mort sur une croix et est ressuscité le 3e jour. Il reviendra dans la gloire pour… pour quoi déjà ? pour nous juger ?

Dans le passage du jour, l’évangéliste ne parle pas de jugement ou de châtiment, mais d’une action positive du Fils de l’homme : il rassemblera les élus des quatre coins du monde (littéralement « des 4 vents », signifiant par là l’universalité de ce rassemblement).

« Rassembler les élus » : est-ce que cela me concerne ? Le suis-je vraiment, « élu » ? Loin de Matrix, « élu » ne signifie pas au-dessus des autres, mais choisi par Dieu. Chacune, chacun, nous sommes choisis par Dieu, appelé à une vocation de chrétien sur terre. Ce qui diffère, c’est la réponse à cette élection : qu’est-ce que je réponds à Dieu qui m’a choisi ?

Cette semaine, nous nous proposons donc de penser à notre vocation de chrétien. Dieu nous a choisis, quelle a été, quelle est et quelle sera notre réponse à Lui donner ? Et surtout, comment celle-ci va influencer notre vie, jusqu’à son retour ?