1er dimanche de l’Avent – C – 28 novembre 2021

« Quand ces événements commenceront,
redressez-vous et relevez la tête,
car votre rédemption approche. »

Luc 21, 28

> Oh qu’il est difficile ce texte qui évoque les tempêtes du monde et la frayeur d’une véritable Apocalypse… Et comme il résonne fort avec les événements de cette semaine ! Mais entre les deux passages choisis pour le lectionnaire, il y a cette parabole du figuier qui fleurit (vv.29-33) et qui annonce le retour du Christ comme une future explosion de floraison! Alors si de ce retour, nous arrêtions de scruter l’horizon pour en discerner le moment, mais bel et bien nous mettre en état de veiller à en voir les signes au quotidien ?

> Oui, le Fils de l’homme viendra. Ou plutôt, lisons le texte au présent : quand vous êtes dans la peur et la crainte du malheur, tellement ébranlés et bouleversés, c’est alors que le Fils de l’homme vient : il vient habiter votre peur. Alors tu vois le Fils de l’homme… alors tu te redresses et relèves la tête, car ta délivrance est proche… Quand le Christ vient, tout peut arriver : les possibles qui nous habitent s’ouvrent et sortent de terre… comme lorsque le printemps transforme et habille de couleurs les jardins. Amen !

2e dimanche de l’Avent – C

« C’est celui qui crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers ! Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits, les chemins raboteux seront nivelés et tous verront le salut de Dieu. » (Luc 3, 4-6)

> Dans ce passage, on trouve un vocabulaire de terrassement ! Une image vaut 1000 mots, n’est-ce pas ? Cette semaine, un mot que je connaissais mal m’a interpellée: « raboteux ». Larousse nous en donne la définition : « Dont la surface est inégale et présente des aspérités. » Tels les chemins qu’empruntent parfois mes relations humaines…

Ce texte est réaliste sur la situation de notre monde. Si déjà avec le texte d’Esaïe, repris par Jean le Baptiste, on nous affirme qu’il y a des vallées, des énormes fossés qui séparent les hommes, qui les séparent de Dieu; s’il est dit qu’il y a des montagnes et des collines qui représentent bien nos soucis qui nous paraissent parfois insurmontables; s’il est bien mentionné qu’il y a une foule de choses tortueuses; si Jean nous rappelle bien qu’il y a des chemins raboteux, c’est bien que Dieu prend en compte ces réalités parfois si difficiles à vivre. Dieu ne se leurre pas sur nos problèmes, quels qu’ils soient. Et si Dieu envoie son propre Fils pour combler les vallées de nos difficultés, pour abaisser toute montagne qui divise, pour redresser les moments tortueux de notre vie, pour aplanir les chemins raboteux de nos relations, comment pourrait-il aujourd’hui ne plus se préoccuper de nous?

Ouvrir sa vie au Dieu de Jésus-Christ, c’est alors s’ouvrir à des chemins jusqu’alors inconnus, des chemins d’apaisement jusqu’au plus profond de la souffrance; des chemins d’espérance même quand tout espoir semble perdu.

Pour l’Avent qui s’en vient, je veux me souvenir que Dieu est le Dieu de bien des possibilités et cette préparation des chemins commence tout d’abord par une invitation véritable de Dieu dans chacune de nos vies !

Avent 2013 – Jour 22

“Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’Ange du Seigneur lui avait prescrit, et prit chez lui son épouse.” Matthieu 1,24

> Il y a des rêves qui n’en sont pas. Prenons donc au sérieux le fait que Dieu puisse nous inspirer, puis nous réveiller ! Pour prendre un chemin prévu, oui, mais peut-être autrement. Comme jamais nous n’aurions imaginé. Car si rien n’est impossible à Dieu, tout est possible avec lui. Une chose est sûre : il s’agira alors d’aimer comme lui, jusqu’aux plus folles fidélités, jusqu’aux plus invraisemblables pardons… Confiance ! Saint Joseph en est garant, avec Marie, son épouse.

A tous, une bonne journée : inspirés, réveillés !