Nativité – B – 25 décembre 2023

« Mais à tous ceux qui ont reçu cette lumière, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. »

Jean 1,12
Photo transmise par Thierry Monfort © Naples

> Noël c’est la venue d’un enfant de lumière dans notre monde rabougri et obscur.

C’est le pouvoir d’être remis en lien avec un Dieu Père qu’un ange me désigne même au fond de mes ruelles intérieures les plus glauques.

C’est la joie toujours recommencée de débusquer la lumière du Christ au creux de mon coeur: aujourd’hui un Sauveur vous est né, le Fils vous est donné !

Joyeux Noël !
(Photo transmise par Thierry Monfort © Naples)

Noël – C – Joyeux Noël !

« En ces jours-là… » (Lc 2,1)

> Dès que l’on entend ce début de phrase, on sait ce qui va suivre. L’édit de l’empereur Auguste, le recensement, Joseph et Marie, enceinte, qui font route, et puis les jours de l’accouchement qui arrivent, le manque de place à l’auberge, l’étable, les bergers, une naissance qui changea la face du monde.

> Mais ce n’est pas qu’une jolie histoire à raconter façon « conte de Noël », que ce soit sous le sapin, au temple, à la messe ou dans un livre. C’est l’aujourd’hui de notre vie. Le salut est venu pour nous, AUJOURD’HUI.

> Cette expression « en ces jours-là » est incroyablement actuelle, en réalité. C’est en ces jours de CoVid que Jésus revient dans notre monde. Ces-jours-là… ce sont ces jours-ci ! Cette histoire n’a jamais été autant d’actualité que le jour où on la transmet, peut-être pour la centième fois, à quelqu’un qui sait l’écouter de façon toujours nouvelle.

> Alors non, dès que nous entendons « en ces jours-là », ne croyons pas connaître la suite. Ecoutons ! Soyons attentifs à l’histoire qui va nous être racontée. C’est l’histoire de l’aujourd’hui de nos vies, c’est l’histoire du salut en 2021. Joyeux Noël à Chacune et Chacun !

Noël – 25 décembre 2020 – B

« A tous ceux qui l’ont reçue, cette lumière , elle a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu, à ceux qui mettent foi en son nom » (Jean 1,12)

> Parole et lumière à la place des anges, des bergers et des mages…. Parole et lumière comme signes d’un nouveau commencement! Accepter la Parole, s’ouvrir à la lumière, c’est discerner dans l’enfant de Noël la vraie lumière, celle qui ouvre le chemin d’une vie véritable, lumineuse et bonne. 

Mais comment devenir enfant de Dieu ?

Jean le précise : non pas en s’adossant à un vouloir humain, en fondant nos existences dans le désir d’autres humains; mais renaître est possible en s’appuyant sur le désir et la volonté que Dieu met en mouvement pour chacun de nous, pour que nous dansions nos vies!

Et si Noël, cette année plus que toute autre, c’était renaître d’en haut pour pouvoir simplement relever la tête et ouvrir un chemin de lumière ?

Joyeux Noel!

Dimanche de l’Epiphanie – A

Matthieu 2,1-15

> Dans ce récit, il y a le mouvement et l’arrêt.
Il y a la marche avec des escales, des pauses.
L’étoile avance, puis s’arrête.
Les sages suivent l’étoile puis avec joie s’arrêtent et entrent dans la maison. Puis ils repartent en empruntant un autre chemin.
Joseph et Marie demeurent là, puis ils se mettent en route pour partir pour l’Egypte. Là, ils vont résider le temps qu’il faut pour être protégés. Après cela, ils vont repartir pour Nazareth.
En fait, personne ne reste vraiment sur place. Tout est en mouvement dans ce récit.

« Lève-toi ! » dit l’ange à Joseph. Etymologiquement, ce mot signifie 
« Réveille-toi ! Reviens à la vie ! » Le mouvement qui naît à Noël, chaque année, n’est-il pas là pour nous réveiller ! Pour nous glisser à l’oreille « Lève-toi ! » Ne reste pas sur place. Va. Cherche ton étoile ! Voilà ce que nous vous souhaitons de meilleur pour 2020: le goût d’entretenir votre quête …

Nativité du Seigneur – A

« En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes,. »

(Jean 1, 4)

> Noël, c’est l’espérance qui naît dans le coeur des humains. Fêter Noël, c’est se réunir pour se souvenir de cela. Une espérance qui a un visage. Comme toutes les naissances ont un visage. Une espérance qui s’incarne. Comme toutes les naissances s’incarnent dans la vie et dans nos vies. Une espérance qui nous dépasse. Comme toutes les naissances nous dépassent: elles viennent de plus loin que nous.

La vie du Christ a porté dans sa chair l’espérance. Malgré la destruction, malgré le mal et la mort, malgré l’injustice et la souffrance, Jésus a vécu une humanité qui a montré aux femmes et aux hommes comment naître en humanité. Il n’a pas fait disparaître la nuit, mais en faisant briller sa lumière, il a fait reculer les ténébres. Et cela a tout changé, car désormais, la mort ne peut plus vaincre et éteindre en nous l’espérance.

A Noël, dans cette naissance particulière, Dieu lui-même se donne à connaître. Et il nous invite à l’accueillir en nous, à le faire naître en nous. Ce ne sera guère plus qu’une vie fragile qui apparaît au fond de la nuit, mais cela changera tout. Car lorsque l’espérance naît dans le coeur humain, c’est une lumière qui perce la nuit et indique un chemin. Alors la route devient possible. Alors la vie devient possible.

3e dimanche de l’Avent – année A

« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »

(Mt 11,3)

> Les disciples de Jean-Baptiste posent la question à Jésus pour en avoir le cœur net… Mais ils ne sont pas les seuls ! Est-ce qu’il ne nous arrive pas parfois de nous poser la même question lorsque nous sommes à bout, que nous désespérons ? Ou peut-être aussi sommes-nous parfois tentés de nous tourner vers toutes sortes d’illusion de salut…

Et voilà que dans quelques jours nous fêterons Noël, la venue du Messie. C’est l’occasion de nous redemander si nous sommes réellement conscients que c’est Dieu que nous allons accueillir dans la crèche.

Et si nous sommes hésitants, gardons alors la suite de ce verset : « Amen, je vous le dis, parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des Cieux est plus grand que lui ». Voici que Jésus nous fait toucher du doigt le cœur de Dieu… Agenouillons-nous à ses côtés…

NOËL 2016

« En lui [le Verbe] était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. » (Jean 1, 4-5)

> Noël, c’est le Verbe qui se fait chair, qui prend vie. C’est la lumière, humble et fragile, qui jaillit dans des ténèbres qui ne peuvent l’arrêter. Lumière qui brille dans les ténèbres. Espérance donnée aux humains. Joie de ce Dieu qui se fait proche de nous.

Aujourd’hui, loin des Noëls mielleux et doucereux, l’actualité rugit avec violence et horreur. Drame humanitaire à Alep. Persécutions de chrétiens en Egypte et ailleurs. Attentat dans un marché de Noël à Berlin. Ténèbres profondes du monde.

Mais elles ne l’ont pas arrêtée ! Devant cette actualité, la lumière de Noël ne prend que plus de relief : au milieu des ténèbres profondes du monde a jailli l’espérance, et cette lumière, même fragile, est tout à fait concrète.

Pour ce Noël, nous vous invitons donc à faire un geste, tout à fait concret, de lumière : faire ressentir l’amour de Dieu, là où sont les ténèbres, c’est là notre responsabilité d’enfants de Dieu. Car Dieu n’a pas d’autre bouche que la nôtre, Dieu n’a pas d’autres mains que les nôtres pour faire comprendre aux gens qu’il les aime, pour leur transmettre cette « vie qui est la lumière des hommes ».

Alors à nous tous de jouer, petites lumières, pour ce que Noël soit joyeux et plein d’espérance pour nous et… pour nos frères et soeurs !

Joyeux Noël 2015 !

« Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous. » (Jn 1, 14)

> Voici l’annonce la plus bouleversante que le monde ait jamais connue ! Pouvons-nous imaginer que Dieu a choisi de naître à notre humanité pour se donner une voix auprès des hommes, ses créatures ? C’est incroyable ! Alors, pensons-y, les chrétiens que nous sommes sont appelés à donner naissance à la Parole de Dieu, reçue en cadeau à Noël dans le Verbe fait chair. Faisons de chacun de nos jours un Noël, parce que chaque jour la Parole s’incarne dans notre vie.

Noël 2014

« Rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. » (Jn 1,3)

> Pour identifier un tableau vous portez, habituellement le regard en bas, à droite, dans l’angle ! L’artiste laisse une trace visible de lui-même en tout ce qu’il crée. Certains se révèlent tellement dans leur œuvre que la signature devient superflue.  – C’est signé untel, dites-vous !

Regardez l’Enfant de Noël; c’est signé Dieu. Quel artiste ! 

Et puis, prenez un miroir ; regardez en bas  à droite de votre visage, c’est signé Dieu. Quelle œuvre d’art ! Et c’est vrai pour tout voisin. Regardez bien ! 

Avent 2013 – Jour 24

« Il est né pour vous aujourd’hui un Sauveur qui est le Christ Seigneur dans la ville de David. Et voici pour vous le signe : vous trouverez un bébé enveloppé de langes et couché dans une mangeoire. » Luc 2,11-12

> Tout a commencé par une décision politique de l’empereur Auguste (2,1) de qui fut annoncé à sa naissance : « le maître du monde est né ». Tout culmine dans la ville du roi David avec la naissance du Seigneur dont voici le signe: un bébé dans une mangeoire à animaux.

L’Evangile, source de grande joie (v.10), c’est la Puissance du Créateur qui se dévoile dans l’impuissance d’un bébé bien-aimé.

Tous nous cherchons des « signes » de la présence de Dieu. Voici la réponse de Noël: le Signe le plus significatif est caché dans l’insignifiance et ce sont les « insignifiants » -tel fut le statut des bergers- qui les premiers le signifient (v.17-19). Puissions-nous être à l’écoute des « bergers » que Dieu place sur nos routes.