28e dimanche du temps ordinaire – A – 11 octobre 2020

« Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités: ‘Voilà: j’ai préparé mon banquet.’ »

Mt 22, 3-4

> L’Evangile du jour vient nous confronter de manière forte au sujet de notre réponse à l’appel de Dieu. Comment est-ce que je réponds à son invitation à faire la fête avec lui ?

Dans ce texte, les premiers invités déclinent l’invitation. Ils ne veulent pas venir, trop occupés par leurs activités du monde. Un peu comme aujourd’hui où tant d’hommes et de femmes s’éloignent de tout questionnement spirituel, où ils ne se soucient pas ou plus de la question de Dieu, trop occupés à vivre dans un activisme et consumérisme ambiant.

Dieu, pourtant, est patient. Comme le maître continue à envoyer des serviteurs pour inviter d’autres personnes, Dieu continue à espérer en l’humanité. « Il envoya encore… » : par cette répétition, l’évangéliste souligne que c’est un processus qui s’étale sur un certain temps, mais que Dieu ne change pas, il reste patient. Comme pour nous aussi, à qui tout au long de notre vie cette question nous est posée par Dieu : « viendras-tu célébrer la noce avec moi ? ».

Cette semaine, méditons donc cet appel de Dieu dans nos vies. Comment est-ce que j’y réponds, comment est-ce que j’y fais honneur ? Comment est-ce que j’arrive – ou pas – à lâcher mes activités du monde si prenantes pour aller faire la fête avec lui ? Dieu est patient, et sa porte nous est toujours ouverte. L’ouvrirons-nous pour partager ce banquet avec lui et ses convives ?

32e dimanche – A

 » Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva.
Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.  » Mt 25, 10

> 10 femmes attendent le maître des lieux. La moitié avait prévu suffisamment d’huile pour veiller la nuit entière. L’autre moitié, juste ce que pouvait contenir leur lampe.

Celles qui avaient prévues suffisamment furent inviter aux noces, les autres trouvèrent la porte close.

Jésus dans cette parabole nous montre l’importance d’être en attente et surtout de prévoir ce qu’il faut pour être prêt pour l’arrivée du Seigneur.

Comment nous préparer ? Comment savoir si nous sommes prêts ? Soyons vigilants, avec une espérance ferme ! 
Misons sur la régularité de notre prière et elle construira pour le Seigneur une demeure bâtit sur le roc !

28e dimanche – A

« Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : ‘Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?’ L’autre garda le silence.» (Mt 22, 11-12)

> Dans cette parabole, le lecteur comprend que l’élément décisif est le vêtement de noce. Mais que représente-t-il ? Les bonnes œuvres du chrétien ? la justice supérieure qu’il doit manifester ?

Une autre lecture conduit à considérer ce vêtement de noce comme une image du baptême par lequel Dieu nous offre le salut. En effet, par le baptême, Dieu nous revêt d’autres habits que les nôtres, habits dont nous avons grandement besoin. Par le baptême, Dieu nous offre une vie nouvelle et… éternelle ! Par le baptême, Dieu nous offre le lien d’appartenance à la communauté des chrétiens, cette famille nouvelle et toujours renouvelée de frères et de sœurs. Par le baptême, Dieu nous invite à quitter le repli sur soi et le silence de cet homme sans vêtement de noce, pour oser une parole, oser la confiance, tout en reconnaissant que nous avons besoin de Dieu, et que sans Lui, nous ne sommes rien.

Mais au fond, la question que nous pouvons nous poser suite à cette parabole est la suivante : que change le baptême dans nos vies ? Si en théorie cela change tout, est-ce le cas en pratique dans notre vie ? Cette semaine, nous sommes invités à méditer le sens du baptême pour notre vie. Si nous sommes baptisés, qu’est-ce que cela a changé (ou non), qu’est-ce que cela a eu comme conséquence (ou non), qu’est-ce que nous avons envie d’en faire aujourd’hui, de cet habit de noces ? Si nous ne sommes pas baptisés, demandons-nous alors ce que cet habit de noce pourrait ouvrir comme perspective pour notre vie ?

Cette semaine, nous sommes donc invités à prendre soin de notre habit de noce, à le repasser, dans les deux sens du terme !

2e dimanche – C

Jésus dit aux serviteurs : « Maintenant puisez et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent, et il goûta l’eau devenue vin — il ne savait pas d’où il venait, à la différence des serviteurs qui avaient puisé l’eau. » (Jn 2,8-9)

> En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, l’épisode des noces de Cana nous invite à réfléchir sur nos relations à nos frères et sœurs d’autres confessions. Comment pouvez-vous changer l’eau banale et quotidienne (mais nécessaire !) en vin de la fête ? Et si cette semaine, vous ouvriez votre cœur à la prière pour transformer nos Eglises divisées en rassemblements festifs pour l’unité de l’Eglise universelle, suivant la prière de Jésus « que tous soient un, afin que le monde croie » ?