Avent 2014 – Jour 16

Jésus était là en train d’enseigner quand les chefs des prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent pour lui demander : « de quelle autorité fais-tu tout cela ? Qui t’a chargé de le faire ? » (Mt 21, 23-27)

> Sans doute connaissons-nous beaucoup de personnes engagées autour de nous, à quelque niveau et dans quelque domaine que ce soit, dans des associations, services, actions…  Et nous, parmi elles. Invitons-nous aujourd’hui à remonter à la source de ce qui fait notre élan, notre source. Prions pour la vérité de nos intentions.

Avent 2014 – Jour 15

« C’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » (Jean 1, 27)

> Jean-Baptiste, par son attitude humble et sa joie d’être serviteur, nous invite à nous effacer pour donner au Christ Jésus la première place, dans nos vies, nos relations et nos engagements. Préparons notre cœur avec humilité et annonçons sa venue avec joie et confiance pour que tous ceux qui nous entourent, puissent, eux aussi, tourner leurs yeux vers Jésus qui vient.

Avent 2014 – Jour 14

Je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. (Mt 17,12)

> Dans cette phrase, Jésus répond aux disciples qui lui demandent pourquoi les scribes affirment qu’Élie doit revenir. Jésus sait que les scribes connaissent parfaitement les Écritures et font allusion au livre de Malachie où il est écrit : « voici que je vais vous envoyer Élie le prophète, avant que vienne le jour du Seigneur » (Ma 3,23). Mais Jésus va plus loin dans sa réponse en affirmant que les juifs n’ont pas reconnu Élie en la personne de Jean le Baptiste et l’ont tué. De même, ils ne le reconnaîtront pas lui non plus et le tueront aussi.

Et nous ? Ne sommes-nous pas aussi parfois comme les scribes fermés dans nos connaissances au risque de ne plus réussir à reconnaître ? De quelle manière vivons-nous l’Avent ? Aujourd’hui, nous pourrions sortir de nos chemins de connaissance bien établis pour essayer d’écouter et reconnaître ce que la Très Sainte et Divine Trinité cherche à nous dire. Pour mettre en pratique cela, nous pourrions, par exemple, rentrer chez nous ce soir en empruntant un autre chemin que celui que nous connaissons bien et nous laisser s’y déconcerter.

Avent 2014 – Jour 13

« Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations et vous ne vous êtes pas frappés la poitrine. » (Mt 11, 17)

> A l’approche des fêtes de fin d’année, joie et deuil se font ressentir plus intensément.

Ne restons pas centrés sur notre sentiment du jour. Laissons nos cœurs s’éveiller à « l’air » de celui que nous allons rencontrer. Laissons-nous « accorder » à lui pour vivre avec lui un moment de « communion ».

Avent 2014 – Jour 12

« Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean-Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui. » (Mt 11, 11)

> Si le plus grand est bien nommé – Jean-Baptiste – le plus petit ne l’est pas : qui est-il ? La Tradition l’a nommé : c’est Jésus, le Fils éternel de Dieu, Dieu Lui-même dans l’humanité qui va nous apparaître à Noël, celle d’un petit enfant. La vraie grandeur est là : en Jésus et en tous ceux qui lui sont unis en lui offrant leur amour simple, pauvre mais total.

Avent 2014 – Jour 11

« Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11, 30)

> Rien ne saurait être plus léger qu’un fardeau qui n’en est pas un !  Trouvons-nous cela lourd de passer toute une soirée en compagnie de quelqu’un que nous aimons ? Non. Mais en compagnie de quelqu’un que nous ne supportons pas ? Oui. Un fardeau léger c’est cela, réussir à rendre chaque moment de vie comme un moment en compagnie de personnes que nous apprécions et que nous aimons. L’autre est potentiellement un ami ou une amie car créature de Dieu comme nous.

Avent 2014 – Jour 10

Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? (Mt 18,12)

> Comment répondre à cette question de Jésus ? Est-ce si normal d’abandonner en pleine montagne tout un cheptel, qui a une valeur marchande considérable, pour chercher une simple brebis égarée? Dans une perspective froidement utilitaire, cette sollicitude pour un bête animal n’a aucun sens ! Or, maintenant, Jésus nous invite à entrer dans une vie qui soit généreuse et qui dépasse tous les calculs humains.

Avent 2014 – Jour 9

Marie dit alors : « voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole ». (Lc 1,38)

Nous manquons tellement de confiance dans la vie ! dans NOTRE vie ! Parfois, lorsque surgissent des problèmes récurrents, que l’on connaît déjà, on continue à se ronger les sangs. Alors que très souvent, il suffit de se dire : « C’est sur mon chemin. Aujourd’hui. Juste aujourd’hui ». Et je peux choisir de l’accepter, ou de me débattre.

Accepter, comme Marie, c’est aussi renoncer à notre pseudo toute-puissance, et à nos efforts pour « gérer ». Tout n’est pas gérable.

Lorsque je faiblis, je prie volontiers la Vierge (pour la protestante que je suis, c’est improbable). Parce que c’est une femme et une mère. Parce qu’il m’arrive de me sentir comme un enfant. Et c’est bien ainsi : ça rabat le caquet de la « grande-personne » qui m’envahit parfois…

Avent 2014 – Jour 8

« Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi » (Mc 1,7).

> Sur notre route d’Avent, Jean-Baptiste se présente comme celui qui ne vit qu’en relation avec Celui qu’il annonce. Il est la « voix » au service de la « Parole ». Et nous, comment annonçons-nous la présence de Celui qui vient ? Comment laissons-nous toute la place dans notre vie à Celui que nous attendons ?

Avent 2014 – Jour 7

A la vue des foules il en eut pitié, car ces gens étaient las et prostrés comme des brebis qui n’ont pas de berger. Alors il dit à ses disciples : »La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. »  (Mt 9,36-37)

> Jésus a pitié de cette foule qui est abattue et désemparée parce qu’elle ne sait pas vers qui se tourner pour donner un sens à la vie. Pourtant le bon berger est là, tout près. Jésus nous envoie, comme ses apôtres, vers les foules.

Soyons aussi des bergers proches des brebis abattues. entendons l’appel à devenir « guérisseurs» des plaies qui rongent parfois les familles, nos amis, et les nôtres aussi. Encourageons-les et guidons-les vers notre Père à tous.