28e dimanche du temps ordinaire – A – 15 octobre 2023

«… les invités ne voulaient pas venir »

Mat 22,3

> Dans cette parabole, par deux fois, les invités refusent l’invitation du roi, d’abord ne voulant pas venir, puis ignorant les autres serviteurs envoyés. Pris par leurs activités, leur trop plein, centrés sur eux-mêmes, ils ne voient pas le cadeau que leur a préparé le roi. Celui-ci finit donc par inviter tous ceux que les serviteurs trouveront.

Dans notre monde actuel, bien souvent nous ne prenons pas le temps de dire oui à l’invitation de Dieu, pris par nos affaires, centrés sur nous-mêmes. Pire, beaucoup s’éloignent de tout questionnement spirituel, ne se souciant guère de la question de Dieu. Pourtant, Dieu veut offrir sa bonne nouvelle à tous et toutes, « les mauvais comme les bons » dit le texte. Oui la bonne nouvelle est pour tout être humain. Même à ceux dont nous pouvons penser qu’ils ne sont pas concernés. 

Qui suis-je dans cette parabole ? Dans ma vie, peut-être que parfois je suis l’invité qui refuse l’invitation de Dieu, qui n’ai pas le temps pour Lui, qui ne se soucie guère de son invitation répétée. Peut-être que parfois je suis celui qui accepte son invitation, conscient que mes mains sont vides et que j’ai besoin de Lui. Peut-être que parfois je suis un serviteur, qui cherche à annoncer la bonne nouvelle et à inviter d’autres frères et sœurs.

Cette semaine, méditons cette invitation de Dieu pour nous. Quelle sera ma réponse ? 

28e dimanche – A

Alors il dit à ses serviteurs : « Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce. » (Mt 22,8-9)

> Le maître du repas dont parle Jésus avait invité bien des gens, mais tous ont refusé, prétextant d’autres choses à faire, quand ils n’ont pas violenté les serviteurs qui les invitaient. Le maître décide alors d’inviter tous les autres, tous ceux auxquels on n’avait pas pensé, tous ceux qui – à priori – n’avaient pas place à ce repas.

L’église offre un repas chaque dimanche près de chez nous. C’est un repas un peu particulier – gratuit, d’ailleurs – auquel nous sommes invités nous aussi. Faisons-nous partie des gens qui déclineront l’invitation de Dieu, le maître du repas, faisons-nous partie de ceux qui critiquent les serviteurs de ce repas qu’on appelle pasteurs ou prêtres, ou, au contraire, allons-nous, nous aussi, partir à la croisée des chemins pour inviter d’autres personnes à venir avec nous à ce repas ? Essayons…