Epiphanie – B – 7 janvier 2024

« Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie »

Mat 2,10

> L’étoile s’arrête au-dessus de la maison. C’est là. Après un long cheminement, les mages vont découvrir ce roi qu’est Jésus. Enfin. Et c’est alors que surgit une très grande joie. Ce qui est assez étonnant, c’est que la joie précède l’entrée dans la maison. Ils n’ont pas encore vu Jésus que déjà la joie les envahit. Cette joie surgit au moment où l’attente est sur le point de toucher à sa fin, comme quand on peut ouvrir le cadeau tant attendu.

Dans ce récit de la visite des mages, la joie est donnée. Elle surgit de la proximité de Dieu. Elle se reçoit sans avoir été programmée, planifiée. Au seuil d’un évènement bouleversant, la joie permet de relire sa vie autrement. Comme souvent dans nos chemins de vie.

Pour cette nouvelle année qui s’ouvre, voici donc un chemin pour nous : comme les mages, chercher à suivre l’étoile de l’Évangile qui nous conduit au Sauveur, et s’ouvrir à la joie offerte, en réfléchissant à cette question : que puis-je faire pour la cultiver, cette joie, dans mon chemin de vie ?

Que 2024 puisse être pleine de joie pour vous, chers frères et sœurs de l’Évangile à l’Écran !

Epiphanie – C – 2 janvier 2022

Voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem disant : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »

Mt 2, 1-2

> Ces mages arrivent de loin – pays lointain et culture étrangère. C’est une étoile qui les a mis en route. Isaïe l’avait prophétisé : « Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore. » (Is 60, 3).

> Curieusement, le texte laisse entendre qu’arrivant à Jérusalem l’étoile qui les guidait a disparu, puisqu’ils doivent demander leur chemin. Leur rencontre avec Hérode va faire basculer dans le drame un événement qui n’aurait été que joie et allégresse : quelques versets plus loin le récit nous apprend qu’Hérode, fou de rage, fait massacrer les enfants de Bethléem. La présence de ce petit enfant tout nouvellement né déchaine la violence en même temps qu’elle engendre la joie. Parce que la manifestation – l’épiphanie – de l’amour infini oblige à se prononcer pour ou contre, ce petit enfant est, dès sa naissance, « signe en butte à la contradiction » (Luc 2, 34). Déjà la croix se dresse à la crèche.

> Si la croix est présente à la crèche, c’est aussi parce que les mages apportent avec eux non seulement la reconnaissance et l’adoration des peuples, signifiée par l’or et l’encens, mais aussi leur peine et leurs souffrances, évoquées par la myrrhe, qui sera proposée en boisson à Jésus en croix (Mc 15, 23). Plus tard, Jésus dira : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau. » (Mt 11, 28) Ce fardeau trop lourd pour les épaules humaines, les mages venus de si loin, déjà le déposent aux pieds du petit enfant de la crèche.

> Avec les mages, allons à Jésus nouveau-né, tout à la fois exultant de joie et de reconnaissance, et chargés des détresses de nos frères et sœurs, porteurs du « cri des pauvres et de celui de la planète. »

Dimanche de l’Epiphanie – A

Matthieu 2,1-15

> Dans ce récit, il y a le mouvement et l’arrêt.
Il y a la marche avec des escales, des pauses.
L’étoile avance, puis s’arrête.
Les sages suivent l’étoile puis avec joie s’arrêtent et entrent dans la maison. Puis ils repartent en empruntant un autre chemin.
Joseph et Marie demeurent là, puis ils se mettent en route pour partir pour l’Egypte. Là, ils vont résider le temps qu’il faut pour être protégés. Après cela, ils vont repartir pour Nazareth.
En fait, personne ne reste vraiment sur place. Tout est en mouvement dans ce récit.

« Lève-toi ! » dit l’ange à Joseph. Etymologiquement, ce mot signifie 
« Réveille-toi ! Reviens à la vie ! » Le mouvement qui naît à Noël, chaque année, n’est-il pas là pour nous réveiller ! Pour nous glisser à l’oreille « Lève-toi ! » Ne reste pas sur place. Va. Cherche ton étoile ! Voilà ce que nous vous souhaitons de meilleur pour 2020: le goût d’entretenir votre quête …

6 janvier 2019 – L’Épiphanie du Seigneur – C

« Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. » (Mt 2, 9)

> L’épiphanie est une célébration chrétienne, qui signifie l’apparition ou l’avènement – Dieu se donne à voir.

Mais alors pourquoi on la fête après Noël ? Pour les Chrétiens d’orient, il s’agit de la date d’anniversaire du baptême du Christ. En effet chez les juifs – oui Jésus était juif – le baptême avait lieu 8 jours après la naissance. Les adeptes de math diront que 8 jours après Noël ça ne donne pas le 6 janvier et ça tombe bien car les adeptes d’histoire diront qu’il n’est pas né exactement le 25 décembre… Au fond, il ne s’agit pas de donner raison à l’un ou à l’autre, mais de regarder ce que ce texte de l’Évangile peut nous dire encore aujourd’hui.

> Melchior, Gaspard, Balthazar et pis Fanny.

Toute une tradition entoure cette fête, et pourtant le texte biblique ne parle ni de rois, ni de trois, ni de galettes. Par contre, ce que le texte de ce dimanche mentionne quatre fois et qui traverse comme un guide toute la structure du texte, c’est l’étoile. Une présence de lumière dans l’obscurité du ciel. Une présence et une signe du temps qui demande que l’on s’y attarde pour la déceler, au risque de ne pas la voir.

> Quand nous couperons un morceau de galette et que nous tomberons sur la fève – que nous aurons tout juste manqué de fendre en deux – alors nous serons établis roi ou reine du jour, ou du moins jusqu’à la galette suivante. Mais oserons-nous déclarer vouloir suivre la lumière de l’étoile qui traverse le texte de ce dimanche ? Cette semaine, prenons le temps de réfléchir à qui est notre roi ? À qui permettons nous de régner sur nos vies ? Donnons au Christ sa place et remercions le d’être venu à notre rencontre dans une douceur inégalée et insoupçonnée. Finalement, notre confiance en lui renouvelée, laissons sa fidèle lumière discrète nous montrer le chemin pour le rejoindre.


Au nom de l’équipe de rédaction des billets de l’Évangile à l’écran,
nous vous souhaitons une heureuse année 2019 sous le regard aimant du Père !
Soyez abondamment bénis !

Epiphanie – B

« Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie » Mt 2, 10

> Et nous, est-ce que nous nous mettrons à la suite de l’étoile, cette année, qui nous guide à Jésus ?

Pour suivre l’étoile, les mages ont eu foi en ceux qui les ont précédés et en les Ecritures. Puis ils se sont mis en route. Et leur confiance est telle que lorsqu’ils la voient, ils se réjouissent d’une très grande joie, ils savent où elle les mène.

Et nous, est-ce que nous aurons foi en ceux qui nous précèdent pour nous mettre en route ? Pour ce début d’année il nous est proposé de réfléchir à ces personnes ou ces lieux qui sont un soutien et même un moteur pour nous. Ces personnes qui nous encouragent à partir à la suite de l’étoile pour entamer à notre tour le périple qui mène à Jésus. Qu’elles puissent être pour nous des guides et que nous puissions leur accorder suffisamment de confiance pour connaître à notre tour cette grande joie confiante qu’ont connue les mages.