26e dimanche du temps ordinaire – A – 1er octobre 2023

« Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne. » (Matthieu 21,28)

> Dans cette parabole, il semble que Dieu m’appelle « mon enfant » et me demande : as-tu envie d’arriver à avancer ?

Parfois il est bon d’entendre que je peux ne pas avoir envie d’avancer, que Dieu comprend que je reste dans les starting-blocks, qu’il fera le reste, peu à peu.

Il y a là un appel à considérer ce qu’il me reste de « je ne veux pas » dans mon attitude face à Dieu, ce que j’ai comme négativité face à la vie, comme refus d’évoluer dans ma façon de voir ou devant une belle occasion de faire du bien. Le désir de faire la volonté du Père est bien mystérieux…

4e dimanche de Carême – C – 27 mars 2022

« Un homme avait deux fils »

Luc 15,11
Peinture de Sieger Köder

> Mais ses deux garçons semblaient ignorer leur véritable identité par rapport à celui qu’ils considéraient presqu’exclusivement sous un angle matériel. Tout en l’appelant « père », l’un lui demande sa part de fortune, un peu comme on procède au partage des biens d’un défunt. L’autre n’a même pas l’idée de lui demander quelque chose, le jugeant indifférent à sa vie privée. 

> Et nous, quelle image avons-nous du Père du ciel ? Un Dieu juge, un Dieu fournisseur de bienfaits ? Si nous en sommes encore là, Jésus nous offre ici la plus belle image de celui qui est infiniment PERE. Ne demandant pas de compte, il se laisse émouvoir jusqu’aux entrailles par le retour du prodigue ; sourd aux reproches de l’aînée aigri, il l’appelle tendrement « mon enfant » et lui révèle que l’autre est son frère. Fils et frères tous les deux, enfin.

Avent 2015 – jour 26

Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.(…)

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » (Lc 2,7.14)

> Ce texte est une invitation à prendre soin de cette part de moi qui, comme ce bébé, n’est plus au paradis. Le voilà en proie au froid, aux attaques bactériologiques, à la faim, à la soif, à la solitude. Comme Marie, je l’emmaillote, j’accueille aujourd’hui cette part en moi qui se sent vulnérable. Cette démarche bienveillante envers moi-même sera peut-être le chemin vers la lumière glorieuse et la paix du Très-Haut. Oh, voilà que le bébé sourit !