4e dimanche de Carême – C – 27 mars 2022

« Un homme avait deux fils »

Luc 15,11
Peinture de Sieger Köder

> Mais ses deux garçons semblaient ignorer leur véritable identité par rapport à celui qu’ils considéraient presqu’exclusivement sous un angle matériel. Tout en l’appelant « père », l’un lui demande sa part de fortune, un peu comme on procède au partage des biens d’un défunt. L’autre n’a même pas l’idée de lui demander quelque chose, le jugeant indifférent à sa vie privée. 

> Et nous, quelle image avons-nous du Père du ciel ? Un Dieu juge, un Dieu fournisseur de bienfaits ? Si nous en sommes encore là, Jésus nous offre ici la plus belle image de celui qui est infiniment PERE. Ne demandant pas de compte, il se laisse émouvoir jusqu’aux entrailles par le retour du prodigue ; sourd aux reproches de l’aînée aigri, il l’appelle tendrement « mon enfant » et lui révèle que l’autre est son frère. Fils et frères tous les deux, enfin.

Mardi Saint – C

 » A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, au cours du repas qu’il prenait avec ses disciples il fut bouleversé au plus profond de lui-même, et il attesta: « Amen, amen, je vous le dit: l’un de vous me livrera. » Jean 13,21

> Jean nous montre un Jésus bouleversé, un Jésus qui se laisse toucher. Et nous aujourd’hui que ressentons-nous par rapport à ce Jésus qui se fait si proche de nous et qui va vivre sous peu sa passion?