Avent 2015 – Jour 22

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? (Lc 1,43)

> Pouvons-nous partager cette exclamation de la cousine de Marie ? En fait, avons-nous déjà reçu Marie ? Non ? Pas besoin de faire un grand cinéma. Il suffit que Marie sache que nous sommes dans le besoin et elle accourt.

Mais il faut lui ouvrir la porte.

Et n’oublions pas que dans son ventre, elle porte Dieu.

Avent 2015 – Jour 21

Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.

Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.

Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge(…) L’ange du Seigneur lui apparut, et lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. (Lc 1, 5-7 et 12)

> En voilà une famille à première vue parfaite ! Ascendance impeccable, statut social supérieur, avec en plus, un certificat de bonne moralité et de pratique religieuse « irréprochable », selon le narrateur. Tout bon, tout juste, tout pour être envié. Mais, comme c’est le cas pour toutes les familles qui vivent les pieds sur terre, il y a un « mais ». Une petite conjonction de coordination qui fait toute la différence.

Pas une famille, pas un être n’a pu éviter l’expérience du « mais » à un moment ou a un autre de son existence. Ici il est question d’un couple qui, en bout de course fait le constat d’une vie s’achevant dans la stérilité. Mais là aussi il y aura un « mais ». Au temps où s’égrènent les minutes de l’avent bientôt écoulées, à l’heure de faire nos bilans de fin d’année, considérons que pour ce couple comme pour nous, une naissance miraculeuse au creux de nos humanités peut tout changer. Un autre « mais » qui va assurément illuminer le cours de notre destinée.

4e dimanche de l’Avent – C

Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte [à Marie] : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. » Lc 1,41-42

> La bénédiction de la vierge Marie par Elisabeth nous rappelle qu’à sa suite, nous aussi nous sommes bénis et que nous pouvons également bénir les autres ! Et si cette semaine vous essayiez vous aussi de bénir quelqu’un, littéralement de dire du bien sur lui, et de l’aider sur son chemin de vie ?