26e dimanche du temps ordinaire – A – 27 septembre 2020

Il dit : ‘Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas.

(Mt 21, 30)

> Par la parabole de l’Évangile de ce dimanche Jésus tend un piège aux grands prêtres et anciens, c’est presque devenu une habitude pour Lui. L’enjeu de cette parabole c’est la cohérence de notre foi. Il est question d’agir pour Dieu. Celui des deux fils qui fait la volonté du père, c’est celui qui « fait », et non celui qui « dit ». Par cette question qui paraît simple et qui ne laisse qu’une réponse logique, il va forcer les bien-pensants de l’Église à répondre ce qui est juste tout en les accusant ensuite justement de ne pas faire ce qu’ils disent.

> Au fond, voilà donc un père qui demande et des fils qui, ensuite, font ce qu’ils veulent. Si Jésus emploie cette image, c’est pour nous décrire ce qui se passe entre Dieu et nous. Cette semaine nous sommes invités à regarder où nous pourrions nous repentir et faire la volonté de Dieu, même si nous lui avons peut-être dit non, consciemment ou non. Inversement, ne faisons pas de fausses promesses à Dieu. Soyez bénis.

24e dimanche – B

« Pour vous, qui suis-je ? » – Mc 8, 29

> C’est la question que Jésus pose à ses disciples, qu’il nous pose à nous personnellement. Pour toi, qui est le Christ ? Un prophète ? Un rabbin ? Un sage de son temps ? Un prédicateur itinérant prêchant l’amour ? Le Messie annoncé et attendu ? Un peu tout ça à la fois ? Comment le découvrir ?

Cette semaine nous nous proposons de réfléchir à cette vaste et importante question. Une des pistes à prendre est la suivante : qu’est-ce qu’être chrétien, pour nous ? Est-ce plutôt adhérer à une idéologie altruiste et pacifiste en lisant l’évangile, ou reconnaître que la vie a un sens en vivant l’évangile ? La prière aide à approfondir cette question, à affiner notre connaissance de Jésus et à approfondir notre relation avec lui. Essayons !

4e dimanche – B

« On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. » (Mc 1, 22)

>On imagine bien la scène… Jésus entrant dans la synagogue, imposant silence et respect dans l’assemblée alors qu’il enseigne. Cette autorité qui nous paraît évidente pour Jésus, c’est de sa vie tout entière qu’il la tire, de la cohérence de ses actes avec ses paroles, quitte à choquer souvent comme à la fin de cet évangile de dimanche. La véritable autorité n’est pas un dû qui découlerait d’une certaine position, elle est vertu à acquérir, attitude de vie à avoir. L’autorité ne peut s’obtenir sans exemplarité où alors d’où tirerait-elle sa légitmité ?

Cette semaine nous pouvons réfléchir à ces endroits où nous avons une position d’autorité : si nous avons des petits frères et sœurs par exemple ou une responsabilité au sein d’un groupe, d’une classe, si nous sommes parent, grand-parent… Toutes ces fois où tu devons avoir une position d’autorité, est-ce que nous faisons d’abord en sorte d’être un exemple ? Est-ce que nous avons conscience que l’influence que nous pouvons avoir est une lourde responsabilité et qu’il nous revient de travailler sans cesse à nous rendre meilleur pour que ton autorité soit juste ?

21e dimanche – C

Alors vous vous mettrez à dire : « Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places. »

Il vous répondra : « Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal. » (Lc 13, 26-27)

> Dans sa route vers Jérusalem, Jésus rencontre des juifs, qui parce qu’ils font partie du peuple élu, du peuple de l’alliance, pensent qu’ils seront sauvés d’office. Jésus répond en parlant de la porte étroite et précise que cela ne suffit pas de l’avoir fréquenté pour se croire assuré du royaume de Dieu. C’est un appel à une conversion de tous les jours. Etre croyant doit impliquer quelque chose dans nos vies.

Il nous est proposé cette semaine de réfléchir à ce que signifie pour nous être chrétien. Qu’est-ce que le fait d’être chrétien implique dans notre vie? Vers quelles attitudes, quels choix de vie, cela nous conduit?