4e dimanche de Pâques – A

« Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé » (Jean 10, 7-9)

> En ce week-end d’élection pour les Français, et du même coup en cette période d’hystérie collective, les mots de Jésus viennent rappeler l’essentiel : c’est lui qui sauve. Personne d’autre. Alors pas la peine d’attendre un autre sauveur. Pas la peine de confondre le temporel et le spirituel, de placer notre espérance en des lieux peu à même de la combler. A nous chrétiens peut-être de montrer le chemin de la sérénité, car notre Sauveur nous le connaissons déjà et il nous a déjà sauvés. Plutôt que de jouer les angoissés, écoutons les mots de Jésus qui est la porte.

Cette semaine, il nous est donc proposé – pour commencer – de respirer un grand coup et de réfléchir en même temps à la personne en laquelle nous plaçons notre espérance. Nous pourrions ensuite essayer de ne pas nous emporter dans les jours qui viennent mais d’être une présence posée et apaisée au milieu du tumulte du monde puisque, nous, nous le connaissons déjà, notre Sauveur.