4e dimanche du temps ordinaire – 31 janvier 2021 – B

« Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! »

Marc 1,27

> Je suis assis dans la synagogue de Capharnaüm le jour du sabbat. Je regarde Jésus entrer avec les quatre pêcheurs du coin qui venaient de tout quitter pour le suivre. Jésus lit les Écritures juives. Il enseigne avec autorité et il nous impressionne tous profondément. 

Soudain, on entend le cri aigu d’un homme, Jésus fait taire sa souffrance et expulse calmement un esprit impur. Il le rend à nouveau auteur de son existence ! L’homme se trouve relancé dans son récit de vie… C’est lui qui va à nouveau tenir la plume de son histoire.

Seigneur, abrite-moi de ton autorité pour affronter les situations déshumanisantes,
Pour faire jaillir du neuf là où je ne voyais que des impasses et de la souffrance qui criait…
Pour écrire la suite d’une histoire qui apparaissait inachevée !

4e dimanche – B

« On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. » (Mc 1, 22)

>On imagine bien la scène… Jésus entrant dans la synagogue, imposant silence et respect dans l’assemblée alors qu’il enseigne. Cette autorité qui nous paraît évidente pour Jésus, c’est de sa vie tout entière qu’il la tire, de la cohérence de ses actes avec ses paroles, quitte à choquer souvent comme à la fin de cet évangile de dimanche. La véritable autorité n’est pas un dû qui découlerait d’une certaine position, elle est vertu à acquérir, attitude de vie à avoir. L’autorité ne peut s’obtenir sans exemplarité où alors d’où tirerait-elle sa légitmité ?

Cette semaine nous pouvons réfléchir à ces endroits où nous avons une position d’autorité : si nous avons des petits frères et sœurs par exemple ou une responsabilité au sein d’un groupe, d’une classe, si nous sommes parent, grand-parent… Toutes ces fois où tu devons avoir une position d’autorité, est-ce que nous faisons d’abord en sorte d’être un exemple ? Est-ce que nous avons conscience que l’influence que nous pouvons avoir est une lourde responsabilité et qu’il nous revient de travailler sans cesse à nous rendre meilleur pour que ton autorité soit juste ?

Avent 2013 – Jour 2

« Mais le centurion reprit : “Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri“ » Matthieu 8,8

> J’aime ce centurion qui n’hésite pas à faire route pour dénicher celui qui saura guérir un subalterne. Quand, pour la dernière fois, ai-je remué ciel et terre pour un autre que moi ?

Il me rappelle aussi la proximité de la parole et du geste, la force créatrice des mots qui se font tantôt caresses tantôt soufflets. J’aurais tort de l’oublier quand je bénis ou quand je maudis…

Enfin, il m’invite à concevoir l’autorité comme l’acte qui autorise, qui vainc les résistances et rend possible l’impossible.