22e dimanche – C

« En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. » – Lc 14, 11

> Cette phrase de Jésus semble étonnante au premier abord, surtout dans notre société de consommation et de surexposition (dans les médias, sur les réseaux sociaux, etc.) qui prône plutôt la course à la reconnaissance et à la réussite au détriment du tâtonnement et de la répétition. Pourtant, c’est une leçon d’humilité, de modestie et de patience que nous offre Jésus ici en prenant pour cadre une célébration de mariage à laquelle il est préférable d’assister en retrait quitte à être invité à s’avancer à une place d’honneur plutôt que de jouer des coudes pour risquer d’être évincé au profit d’invités plus importants. L’importance en question n’étant ni le rang social, ni la réussite professionnelle, ni le montant du compte en banque, mais la proximité relationnelle, la capacité d’aimer et la profondeur des sentiments vis-à-vis de ses « prochains », en l’occurrence des mariés dans cette parabole.

La foi, l’espérance et l’amour se vivent dans le secret d’un cœur à cœur avec Dieu. Les retombées ne sont pas forcément immédiates ni visibles, mais ô combien gratifiantes pour un bon bout de temps. Essayons !

21e dimanche – C

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. » (Luc 13, 24)

> Le thème de l’exiguïté de la porte ou de la difficulté du chemin conduisant au salut est classique et s’oppose à la voie de la facilité et de la moindre exigence. Dans ce cadre-là, symptomatique est le terme « efforcez-vous » qui renvoie littéralement à une lutte, un combat. Un peu à la manière d’une lutte sportive, la vie chrétienne, loin d’être un chemin de paresse de tout repos, est faite de combats, d’efforts, pour mettre en pratique la prédication de Jésus.

En ces jours de conclusion des Jeux Olympiques à Rio, où des milliers d’athlètes ont lutté, combattu, ont essayé de se dépasser, nous chrétiens pouvons à notre tour nous poser la questions de nos luttes, de nos combats, de nos dépassements. Sur quoi dois-je porter un effort dans mon cheminement avec Dieu ? Ces efforts, pour ne pas être vains, doivent être ancrés en Christ, afin qu’il ne puisse pas dire « je ne sais pas d’où vous êtes ».

Ainsi, cette semaine, nous nous proposons de méditer ces questions personnelles de lutte et de dépassement sur notre chemin avec Christ avant de le lui remettre dans la prière, car lui seul peut nous aider dans cet effort pour entrer par la porte étroite.

20e dimanche – C

« Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! » Luc 12, 50

> Jésus va recevoir un baptême, celui de sa mort.

Cette page où nous partageons une piste tous les dimanches est une page œcuménique. C’est à dire que nous partageons tous ce même baptême du Christ, celui par lequel nous sommes plongés dans sa mort et sa résurrection. Et nous aussi nous avons une mission à accomplir qui peut nous angoisser. Jésus partage cette angoisse avec nous, il nous précède dans cette angoisse du baptême, nous accompagne dans notre mission.

N’ayons pas peur d’avancer avec lui, de témoigner ensemble de ce même baptême reçu qui fait notre joie et notre espérance !

19e dimanche – C

« S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,heureux sont-ils ! » (Lc 12, 38)

> Dans l’évangile de ce dimanche, le Seigneur nous demande de veiller constamment, de ne pas fermer la porte le soir venu et d’aller se coucher. Il nous demande de veiller.
Certes. Physiquement, il nous est difficile de ne tenir rien qu’une nuit à veiller, rappelons-nous les disciples au jardin des Oliviers !

Comment aujourd’hui pouvons-nous attendre le Seigneur ?

La réponse est si simple mais en même temps si difficile à mettre en place dans nos journées chargées. La prière évidement ! Tournons nos coeurs vers le Seigneur chaque jour et nos âmes se tourneront et veilleront pour le retour de notre Dieu !

Gardons quotidiennement dans notre esprit le cantique de Syméon !