18e dimanche – B

« Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur (aux gens) répond : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » (Jean 6, 28-29)

> Après le miracle de la multiplication de pains et des poissons, la foule continue à chercher Jésus. Elle en veut plus, de ce ces « signes ». Mais Jésus les renvoie, simplement, à leur foi.

Dans notre quotidien, nous pouvons nous aussi nous poser cette question : que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? Tout de suite nous viennent des images aussi gigantesques que miraculeuses, comme « changer le monde » ou « apporter le Royaume de justice, de paix et d’amour » ! ☺ Pourtant, Jésus nous le rappelle, pas besoin d’être une superhéroïne de Dieu ou un « Miracleman » pour travailler aux œuvres de Dieu. Il suffit de… croire que Jésus est Christ, Seigneur et Sauveur, et qu’Il est le vrai pain de vie qui nous nourrit au-delà de ce que nous pouvons imaginer.

Alors cette semaine, nous vous proposons pour une fois… de ne rien FAIRE, mais de RECEVOIR la nourriture spirituelle du Christ au travers de sa Parole, de rencontres, de lectures, ou autre manifestations du Christ à notre égard. Recevoir ses signes pour fortifier notre foi que seul Jésus est le vrai pain de vie.

17e dimanche – B

À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » (Jean 6,14)

> Les gens de l’époque reconnaissent, en Jésus, le grand prophète parce qu’il vient de multiplier les pains et les poissons. Sacré signe !

Mais Jésus se cache derrière chaque visage que nous rencontrons. Comme nos yeux sont lents à le reconnaître ! Comme nous sommes exigeants envers Dieu, en lui demandant systématiquement des signes pour prouver sa présence…

Cette semaine, essayons de prendre REELLEMENT conscience de la présence de Jésus en chaque visage que nous croiserons. Et chaque soir de cette semaine, nous pouvons nous interroger en repassant les visages de la journée dans notre tête : comment ai-je ouvert les yeux sur la présence de Dieu dans telle ou telle personne ?

16e dimanche – B

« Venez à l’écart et reposez-vous un peu. » (Mc 6,31)

> Les Apôtres ont annoncé l’Evangile et reviennent à Jésus pour lui en faire part. Jésus leur demande alors de se mettre à l’écart et de se reposer. En ces temps de vacances pour beaucoup, c’est aussi le moment de se mettre à l’écart et de se reposer pour se ressourcer et empêcher que notre fatigue et nos activités de l’année ne prennent le pas sur notre mission chrétienne de l’annonce joyeuse de l’Evangile.

Pour cette semaine, il nous est proposé tout d’abord de dormir quand nous le pourrons, mais aussi de prendre un temps de désert pour réfléchir à la façon dont nous avons utilisé nos forces au cours de cette année, aux temps de déserts que nous avons pu y trouver, à ceux qui nous ont manqué.

15e dimanche – B

« Si une localité ne vous accueille pas et si l’on ne vous écoute pas, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds: ils auront là un témoignage. » (Mc 6, 11)

> Le texte de ce dimanche (Mc 6, 7-13) est l’envoi en mission des douze. La majorité du texte expose des consignes de Jésus quant à cette mission. La dernière de ces consignes porte sur l’attitude à adopter si les apôtres ne sont pas accueillis. On peut remarquer que Jésus ne leur demande pas d’insister ou d’imposer la Bonne Nouvelle par la force. Au contraire, il leur demande de partir en secouant la poussière de leurs pieds, histoire de marquer la rupture et de témoigner. Au-delà de ce qu’on pourrait prendre pour un échec, Jésus nous appelle ainsi à respecter la liberté de l’autre. Il nous apprend également à accepter que notre témoignage puisse être refusé.

> Je te propose cette semaine de réfléchir aux situations où tu as été confronté à de tels rejets et de discerner avec Dieu si ce sont des lieux où Il t’appelle encore ou au contraire, s’il t’invite à tourner la page et à secouer la poussière de tes pieds.

14e dimanche – B

Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Mc 6, 4

> On pourrait croire au premier abord que la famille et les amis de Jésus étaient ses premiers « disciples », ses premiers « supporters » dans la grande démarche qui fut la sienne. Comme nous sommes heureux lorsque les nôtres nous soutiennent dans nos projets et sont à nos côtés dans les grandes étapes de notre vie. Mais cela n’est pas toujours le cas, et pour Jésus non plus. De retour chez lui, il constate que ceux qu’il connaît depuis toujours doutent de lui et médisent à son sujet. Cela nous arrive aussi, la jalousie est une maladie qui ne connaît pas les liens du sang et qui peut gangréner même la plus solide des amitiés. Et cela fait mal.

Cette semaine il nous est proposé de réfléchir aux relations familiales ou amicales que nous avons peut-être négligées après un succès à cause de ce petit pincement au cœur qui nous murmurait : « j’aimerais être à sa place ! » ou « c’est pas juste, il/elle ne le mérite pas »… Et pourquoi pas de faire un pas dans le direction de l’autre et de lui tendre une main ? Le chemin du pardon est long et difficile, mais pas impossible…