13e dimanche – B

« Tandis que Jésus parlait ainsi, des messagers vinrent de la maison du chef de la synagogue et lui dirent : « Ta fille est morte. Pourquoi déranger encore le Maître ? » Mais Jésus ne prêta aucune attention à leurs paroles et dit à Jaïrus : « N’aie pas peur, crois seulement. » » (Marc 5, 34-35)

> Devant nos morts, nos deuils, nos angoisses, Jésus a cette parole si simple, si pure, si puissante : « N’aie pas peur, crois seulement. » La puissance de la foi peut faire bouger des montagnes qui semblent infranchissables, peut redonner vie à ce qui semblait mort, peut remettre debout même la fille de Jaïrus. Garder l’espérance et la confiance. Garder foi dans la Vie. Quoi qu’il arrive.

L’été, ce temps de vide, de « vacances », arrive et il nous permet de faire le point sur notre vie. Prendre du recul et pour certains, faire nos choix pour l’an à venir, pour d’autres déménager, pour d’autres encore changer d’orientation ou débuter un engagement. Pour d’autres enfin continuer le chemin bon gré mal gré, avec ses joies et ses peines. A chacune, à chacun, Jésus répète ces mots : « N’aie pas peur, crois seulement. » Sa puissance est plus forte que la mort, son espérance plus forte que toutes les stérilités, la confiance qui vient de lui plus forte que toutes les peurs.

Cette semaine, il nous est proposé de réfléchir à nos peurs, pour notre vie, à nos stérilités, à nos deuils, à nos craintes pour la suite. Et face à eux, recevons cette parole d’espérance : « N’aie pas peur, crois seulement. » Cette semaine, essayons de nous abandonner en Dieu qui, lui seul, peut tout pour nous.

12e dimanche – B

« Le soir venu, Jésus leur dit : « Passons sur l’autre rive. » » (Mc 4,35)

> Voici le temps des vacances pour plusieurs d’entre nous. L’occasion de « passer sur l’autre rive » avec Jésus, de voir du pays, de s’aérer l’esprit et le coeur, de quitter nos basses eaux pour voguer au grand vent de l’été.

Comme les disciples, nous vous souhaitons de prendre tout de même Jésus avec vous, dans la barque de l’été. Qui sait les tempêtes qui nous y attendent ? Ce serait pas mal qu’il soit là, le moment venu.

Bonne traversée !

11e dimanche – B

« Nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. » (Marc 4, 27)

> Nous aussi nous dormons et nous nous levons, nous aussi voyons grandir ce qui a été semé en nous, chaque jour, toute notre vie. Souvent d’ailleurs, nous découvrons avec surprise ce que nous voyons fleurir.

Nous nous en occupons, de cette semence qui nous est confiée, parfois nous en prenons soin, parfois un peu moins, parfois elle nous déroute aussi. Nous savons bien qu’il faut de la patience pour faire un beau jardin, retirer les mauvaises herbes, même s’il nous arrive de vouloir le laisser dépérir. Et même dans ces moments-là nous finissons par nous rendre compte que la semence continue de pousser, nous ne savons comment. C’est qu’avec l’aide du jardinier qui l’a mise là, ensemble nous arrivons à la faire grandir et à la rendre belle !

Cette semaine il nous est juste proposé de remercier pour la vie qui nous est donnée et pour tout ce qui grandit en nous chaque jour, faisant naître parfois de belles surprises.

Saint Sacrement (Fête-Dieu)

Et Jésus leur dit:  » Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. » (Mc 14, 24)

> Le texte de ce dimanche nous parle de l’institution de l’Eucharistie ou de la Cène. Celle-ci a lieu le premier jour de la fête des pains sans levain, qui commémore la libération d’Egypte. Les actions de Jésus s’inscrivent ainsi dans ce contexte de libération. Le sang versé du Christ est donc signe de libération. Et cela non pas seulement pour les disciples de Jésus ou ses contemporains, mais pour la multitude, pour chaque homme, pour chacun de nous. Dieu fait Alliance avec chacun de nous aujourd’hui et cette alliance est source de libération.

Nous sommes invités cette semaine à réfléchir à cette Alliance libératrice. Nous sentons-nous rejoints par cette Alliance ? Est-elle pour nous libération?