17e dimanche – A

« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. »

> Quand on demande aux gens de raconter cette célèbre parabole, ils oublient presque toujours le même mot : la JOIE ! Ce qui pousse l’homme à vendre tous ses biens pour acheter le champ dans lequel il a enfoui son trésor, c’est la JOIE.

Nous sommes le trésor de Dieu. Il nous a enfouis dans le monde, et son fils a racheté le monde entier pour le trésor que nous sommes à ses yeux.

Et pour nous… quel est le trésor qui nous rend tout joyeux ? Que sommes-nous prêts à faire pour conserver ce trésor et le lieu dans lequel nous l’avons enfoui ? Cette semaine, veillons sur notre trésor, et surtout gardons notre JOIE !

16e dimanche – A

« Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. » Les serviteurs du maître vinrent lui dire : « Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? » Il leur dit : « C’est un ennemi qui a fait cela » Les serviteurs lui disent : « Alors, veux-tu que nous allions l’enlever ? » Il répond : « Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps. » » – Mt 13, 24-29

> Dans notre vie, dans tous les domaines et dans toutes nos relations, se côtoient le bon grain et l’ivraie, le bien et le mal. Instinctivement on voudrait enlever ce qui est négatif et toxique de nos vies. En pratique, c’est beaucoup trop difficile et on constate généralement que le mauvais revient très vite… Jésus dit d’ailleurs qu’à force de vouloir essayer d’arracher l’ivraie, on risque aussi d’ôter le bon grain.

Alors que faire ?!

– Garder confiance dans l’épi qui est assez fort pour ne pas se laisser totalement envahir par l’ivraie ;

– Ne pas se laisser déstabiliser, ni se focaliser  sur le négatif ;

– Croire que ce qui a été semé de bon en soi par Dieu grandira encore et encore si on l’arrose bien ;

– Ne jamais désespérer et toujours recommencer : l’ivraie finira par se dessécher et tombera !

Et si on s’y mettait tous, pour que ce monde vive un peu plus d’amour ?

15e dimanche – A

« Mais vous, heureux vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent !
Amen, je vous le dis : Beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu » Mt 10, 16-17

> Nous qui connaissons le Christ, est-ce que nous mesurons la grâce que nous avons reçue?? Nous qui essayons de le suivre de tout notre coeur, avec nos faiblesses, certes, mais qui le cherchons et qui voulons le suivre, soyons heureux ! Nous voyons et nous entendons ! La mise en pratique n’est pas toujours simple mais nous voyons et entendons ce que beaucoup avant et après nous n’ont pas vu et n’entendront pas…

Cette semaine il nous est proposé de prendre la mesure de cette grâce, de louer Dieu pour la foi qu’il a placée en notre coeur, pour la place qu’il occupe dans notre vie. Il nous est aussi proposé de réfléchir comment cette chance vient embrasser notre vie quotidienne et comment nous témoignons de la joie de pouvoir voir et entendre la révélation autour de nous !

14e dimanche – A

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » – Mt 11,28

> En ce début d’été nous avons sans doute plein de projets palpitants ! Pour nous détendre, nous changer les idées, voir du pays… N’oublions pas cependant que le mot « vacances » vient du latin, vacare, « être sans ». Sans travail soutenu, sans rendez-vous contraignant, sans course effrénée… Après ces derniers mois chargés, Jésus nous invite à déposer notre fardeau à ses pieds et à nous reposer auprès de lui. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Par exemple, contempler, méditer. Laisser divaguer notre esprit après la lecture d’un passage biblique ou d’un texte spirituel. C’est fermer les yeux pour mieux voir, écouter ce que le silence a à nous dire, laisser nos sens s’ouvrir au Sens pour que résonne en nous ce qui nous rencontre au plus intime, avec émerveillement. Cet été, avançons le cœur et les yeux ouverts à la suite du Christ qui nous montre toujours le chemin vers nous-même et vers son Père, par la grâce de l’Esprit Saint. Bel été et bon ressourcement !