Présentation du Seigneur

« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. » Luc, 2, 29

> Comment ne pas s’arrêter longuement sur cette phrase pour la contempler simplement ? Syméon semble si serein au soir de sa vie. Et ce coeur à coeur avec Dieu, cette profonde confiance en Lui donnent à réfléchir.

A notre tour de nous demander, particulièrement cette semaine, comment tendre vers cette paix de l’âme? Et si la vie nous était reprise demain…? Que faisons-nous pour conquérir cette paix du coeur de celui qui a vécu aussi pleinement qu’il aura pu, cherchant Dieu avec la simplicité de l’enfant, sans crainte du magnifique face à face qui nous attend ?

3e dimanche – A

Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.» (Mt 4,18-20)

> Ce texte m’interpelle chaque fois : aurais-je fait comme Simon et André ? Aurais-je tout quitté pour aussitôt suivre Jésus ? Pas sûr. Mais la question m’est reposée, chaque matin, par Jésus : « veux-tu me suivre ? »

Je suis… qui ? Oui, je veux suivre Jésus, avec mes forces et mes qualités, avec mes fragilités et mes défauts, avec tout mon être, et sur ce chemin j’apprendrai aussi à me connaître… Alors cette semaine, pour signifier notre engagement à la suite du Christ, je nous invite à nous laisser bousculer par ce qui va arriver dans notre vie, et oser aussitôt écouter l’élan de notre cœur pour suivre la voie que Jésus nous indique.

2e dimanche – A

« Oui, j’ai vu, et je rends ce témoignage: c’est lui le Fils de Dieu. » Jn 1, 34

Jean-Baptiste déclare que c’est parce qu’il a vu, qu’il rend témoignage. Dans les versets qui précèdent, il est beaucoup question de « voir », mais également de « connaître ». En effet, par deux fois, Jean-Baptiste dit qu’il ne connaissait pas Jésus, mais en voyant Jésus et en voyant l’Esprit, cela le mène à la connaissance et au témoignage.

Je nous invite à prendre du temps chaque soir de cette semaine, pour relire ce qui s’est passé dans notre journée pour y « voir » les traces de Dieu et ainsi faire toujours un peu plus connaissance avec le Père, le Fils de Dieu et l’Esprit.

Baptême du Seigneur – A

« Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. » Alors Jean le laisse faire. Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l’eau ; voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre sous la forme d’une colombe et venir sur lui.

Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. » – Mt 3, 15-16

> Jésus vient vers Jean pour se faire baptiser par lui, au grand étonnement de ce dernier ! « Laisse faire ! », lui dit Jésus. « Laisse faire ! »… Demander le baptême, se faire baptiser par son prochain, c’est laisser Dieu agir en soi par son Esprit, c’est suivre le Christ, c’est méditer les moments de sa vie, lui qui, comme nous, a expérimenté la joie, la tristesse, la peur et la colère.

Et nous, connaissons-nous la date de notre baptême ? Si nous étions bébés, nous a-t-on raconté comment s’est passée la cérémonie ? Savons-nous au moins le nom du pasteur ou du prêtre qui nous a baptisé et dans quel lieu cela s’est passé ? Notre baptême n’est pas un événement du passé, mais il est efficace et actif chaque jour ! Chaque jour il nous permet d’éveiller en nous la présence du Seigneur que nous sommes alors capables de reconnaître dans le visage des personnes que nous côtoyons. Avec qui, cette semaine, parlerons-nous de notre baptême ? A quel(s) moment(s) y penserons-nous particulièrement ?

Epiphanie – A

« En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie, sa mère; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. » Matthieu 2,11a

> Au temps de Noël, on écrit des voeux, on téléphone, on envoie des SMS et des mails si pratiques pour atteindre plusieurs personnes à la fois. Du coup, c’est une des périodes où l’on offre le moins d’attention à UNE personne à la fois.

Un temps d’écoute personnel et face à face vaut mille SMS, mille cartes de voeux, mille messages, mille coups de téléphone. Qui irons-nous visiter cette semaine ?